
L'organisation des Nations-Unies a déploré la poursuite des combats à Tripoli et dans les régions avoisinantes, soulignant que ces violences continuent de peser lourdement sur les populations civiles libyennes.
"Les 13 et 14 mars, des tirs d'artillerie lourde sur la base d'Al Nawasi à Soug Al Jumaa ont touché une zone résidentielle voisine, blessant apparemment deux civils et causant de lourds dommages aux infrastructures civiles", a indiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l’ONU.
Selon lui, environ 749.000 personnes restent dans les zones touchées par les combats à Tripoli et dans les environs, dont près de 345.000 personnes dans les zones de front. Les organisations humanitaires continuent d'appeler toutes les parties à respecter leurs obligations au titre du droit international humanitaire de protéger les civils et les infrastructures civiles et d'éviter l'utilisation d'armes explosives dans les zones peuplées, compte tenu de leurs effets aveugles probables, a-t-il rappelé.
Ces organisations aident les personnes touchées par les combats à Tripoli et dans les environs, ainsi que dans d'autres parties du pays, où l'accès et les capacités le permettent.
Les opérations humanitaires ont apporté une assistance à plus de 400.000 personnes en Libye en 2019, dont 95.000 touchées par les combats à Tripoli et ses environs, a précisé le porte-parole.