
"8.508 détenus se présenteront aux épreuves des examens scolaires de l'année 2019/2020", a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant que "4.647 d'entre eux sont concernés par le Baccalauréat et les 3.861 autres par le Brevet d'enseignement moyen (BEM)".
La même source a souligné que "38.231 détenus étaient inscrits pour poursuivre leurs études dans les différents cycles, dont 30.377 détenus dans l'enseignement à distance, 616 dans l'Enseignement supérieur et 7.238 dans les classes d'alphabétisation" au titre de l'année scolaire 2019/2020.
Dans le secteur de la Formation professionnelle, le communiqué a fait état de "32.673 détenus inscrits dans 132 spécialités". Le ministère de la Justice a, par ailleurs, annoncé que la commission interministérielle chargée de la coordi nation des activités de rééducation et de réinsertion sociale des détenus tiendra, mercredi, sa première session ordinaire de l'année 2020 au siège de la Direction générale de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion.
Lors de sa réunion la commission veillera à "présenter et à évaluer l'application des recommandations issues de sa précédente session ordinaire et à soulever et débattre toutes les questions et propositions conjointes formulées par les différents secteurs ministériels concernant la concrétisation de la réinsertion sociale des détenus et leur accompagnement après leur mise en liberté".
Les membres de la commission auront à proposer "toutes les mesures susceptibles d'améliorer les programmes d'enseignement et de formation professionnelle en faveur des détenus, à travers la garantie d'un encadrement adéquat aux détenus scolarisés ou candidats aux examens de fin de cycle". Les propositions s'articuleront aussi sur "la diversification des spécialités et des branches de formation professionnelle pour répondre aux exigences du marché du travail et encourager la qualification artisanale pour faciliter l'accès de cette catégorie à la vie professionnelle après leur mise en liberté, en sus de "la garantie d'une série de programmes d'activités intellectuelles, culturelles, spor tives et de divertissement au sein des établissements pénitentiaires", précise la même source.
Ladite commission regroupe 21 départements ministériels et des représentants de la société civile et son rôle consiste "à coordonner les activités des secteurs ministériels et d'autres instances associés à la réinsertion sociale de cette catégorie, de par la participation à des programmes de prise en charge des détenus libérés".