Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a déclaré mardi à Alger que l'Etat n'avait pas l'intention de restreindre la liberté de la presse, soulignant la nécéssité pour les journaux de la presse nationale de faire preuve de crédibilité.
Après avoir répondu aux questions des membres du Conseil de la nation relatives au Plan d'action du gouvernement, présenté en séance plénière, M. Sellal a indiqué au sujet de la non-parution de certains titres - à l'instar du journal El-Fajr pour n'avoir pas honoré ses dettes vis-à-vis des imprimeries - que «l'Etat n'avait nullement l'intention de restreindre la liberté de la presse».
«L'Etat tente autant que possible, d'aider la presse écrite, mais celle-ci doit à son tour faire montre de bonne volonté en proposant un échéancier pour honorer ses dettes contractées auprés des imprimeries et faire preuve de crédibilité», a souligné le Premier ministre.
Le ministre de la Communication, Hamid Grine, avait déclaré récemment que la non-parution lundi dernier du journal El-Fajr était «une question purement commerciale» qui concerne l'imprimerie d'Alger et «nullement une question politique».