Les participants à une conférence sur «Les essais nucléaires françaises en Algérie ... un crime contre l'humanité et l'environnement» ont mis l'accent dimanche à Tissemsilt sur l’importance et le devoir d'informer les jeunes générations de l'ampleur des dégâts causés par les explosions nucléaires françaises en Algérie et leur répercussion sur la santé des citoyens et sur l'environnement.
Le professeur d'histoire à l'Université d'Alger 2, Mohammed Badran, a souligné la «nécessité d'organiser des manifestations au profit des étudiants universitaires et élèves des établissements scolaires, ainsi que des stagiaires des centres de formation professionnelle pour les informer des essais nucléaires effectués le 13 février 1960 qui sont des crimes odieux commis par le colonialisme français dans le sahara algérien».
Le conférencier a appelé à l'élaboration d'un programme de sensibilisation pour informer la jeune génération des crimes commis par le colonisateur français, notamment les effets négatifs des explosions nucléaires, afin de lui permettre de s'abreuver des connaissances sur l'histoire de son pays, mais aussi graver cet évènement dans la mémoire nationale. Pour sa part, le chercheur en histoire de la glorieuse guerre de libération, Zaren El Mekki, a mis en relief l'importance des initiatives visant à charger la mémoire des jeunes de connaissances ayant trait aux crimes du colonialisme français commis contre le peuple algérien, notamment les essais nucléaires dans la région de Reggane, dans la wilaya d'Adrar.
«Les dangereux essais nucléaires effectués par la France coloniale dans le Sahara algérien le 13 février 1960 sont une honte sur le front de ce pays et ce, compte tenu des graves répercussions sur la santé humaine et sur l'environnement». Ont pris part à la conférence, organisée à l'initiative du musée du moudjahid de la wilaya de Tissemsilt, des chercheurs en histoire, des étudiants et écoliers.