
Pendant ce temps, le nombre des cas avérés de pneumonie virale et des pays touchés ne cessait d'augmenter : près de 12.000 en Chine, soit environ 2.000 malades supplémentaires pour la seule journée de vendredi, a annoncé samedi la Commission nationale de la santé, près de 150 dans plus de vingt autres pays, de l'Asie et du Pacifique à l'Europe et l'Amérique du Nord. A compter de samedi minuit (21H00 GMT), tous les Chinois devront obtenir un visa pour faire du tourisme en Russie, alors que ceux voyageant en groupes en étaient exemptés depuis 2000, et plus aucun visa de travail ne leur sera accordé, a annoncé le gouvernement russe.
Les Etats-Unis interdiront de leur côté à partir de dimanche à 22H00 GMT l'entrée sur leur territoire aux étrangers s'étant rendus en Chine dans les 14 derniers jours. Et une quarantaine allant jusqu'à 14 jours sera imposée aux Américains ayant été au cours des deux semaines précédentes dans le Hubei, la province chinoise dont la capitale Wuhan est le berceau du nouveau coronavirus. Quant à l'Australie, elle n'accepte plus depuis samedi sur son sol les non-résidents arrivant de Chine, après que des dispositions similaires eurent été notamment prises par l'Italie, Singapour, Israël ou encore la Mongolie. Réponse de Pékin: «Il n'est pas nécessaire de paniquer inutilement, ni de prendre des mesures excessives», a estimé l'ambassadeur de Chine à Genève, Xu Chen, assurant que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) faisait «pleinement confiance à la Chine».