Le chercheur en histoire Miloud Reguig a souligné, lors d'une conférence, que la guerre de libération nationale ne s’est pas limitée à la lutte armée, mais a inclus aussi la diplomatie et les médias, les manifestations populaires et les grèves qui ont tous contribué à l’objectif de faire entendre la voix de la glorieuse révolution algérienne pour le recouvrement de la souveraineté nationale.
Le conférencier a qualifié la grève des huit jours des commerçants algériens «d'étape importante dans l’histoire de la guerre de libération nationale» ayant démontré la cohésion et l'attachement du peuple au Front de libération nationale (FLN) et son armée l'ALN et l’unité de l'action de lutte pour l’indépendance.
«La grève de huit jours fut précédée par une action de terrain d'approvisionnement du peuple en produits dont il a besoin pour pouvoir subir les retombées de la grève durant huit jours, dans un message clair au colonisateur qui tentaient par diverses méthodes d'intimidation et de violence de faire échec à cette grève, qui a eu écho national et international contribuant grandement au soutien de la cause algérienne et de sa glorieuse révolution», a-t-il souligné en substance. Pour sa part, le directeur de wilaya des moudjahidine d'Ain Temouchent, Mohamed Cherif Kaddour, a affirmé que la commémoration de cet anniversaire vise à tirer les leçons d'une telle position à laquelle tout le peuple algérien avait adhérée exprimant son attachement à la cause nationale et à prendre comme l'exemple par les jeunes .
Cette commémoration, organisée par le Centre culturel islamique d'Ain Temouchent, a donné lieu à une exposition de photos sur la grève de huit jours et à un hommage à un nombre d'artisans, de moudjahidine et de partenaires sociaux lors d'une cérémonie organisée à cette occasion en collaboration avec l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA).