«Nous rejetons absolument ce que l'administration Trump a réalisé jusqu'à présent (...). Notre position est claire: Israël doit mettre fin à l'occupation des terres palestiniennes en vigueur depuis 1967», souligne le porte-parole, Nabil Abou Roudeina. La colonisation israélienne de la Cisjordanie occupée et d'El Qods-Est occupée s'est poursuivie sous tous les gouvernements de l'occupation israélienne depuis 1967, mais elle s'est accélérée ces dernières années sous l'impulsion de Netanyahu, alors que Donald Trump a reconnu El Qods occupée comme capitale d'Israël. Le projet américain a aussi été rejeté par le mouvement palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza, sous blocus israélien depuis plus d'une décennie.
Le chef du bureau des relations internationales du Hamas a indiqué, jeudi, sur Twitter, que la révélation du plan de paix américain signifiait une «nouvelles Nakba (catastrophe) et déclencherait une nouvelle intifadha», répondant à des déclarations faites par le Président américain, Donald Trump, jeudi, selon lesquelles son administration a brièvement discuté avec l'autorité Palestinienne à propos de son plan de paix baptisé la «transaction du siècle» qu'il s'apprête à rendre public au plus tard mardi prochain.
Le porte parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, a démenti tout contact avec les Etats Unis. Dans ce contexte, certains analystes estiment que le plan américain pourrait ranimer le conflit israélo-palestinien plutôt que de le résoudre, et s'interrogent sur le soutien international à l'initiative. Les Etats-Unis ont présenté en juin les grandes lignes économiques de leur plan, qui prévoit environ 50 milliards d'investissements internationaux dans les Territoires palestiniens et les pays arabes voisins sur dix ans. Mais les détails concrets de ce projet et son éventuel volet politique restent l'objet de spéculations.