Bengrina met en avant l'importance d'une élection régulière et transparente

Publié par Dknews le 26-11-2019, 18h46 | 5

Le candidat à l'élection présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelkader Bengrina, a mis en avant, lundi à M'sila, l'importance de l'organisation d'une élection régulière et transparente.

S'adressant aux citoyens à la commune de Berhoum (M'sila), lors d'un meeting dans le cadre du 9ème jour de sa campagne électorale, M. Bengrina a détaillé cinq conditions pour la réussite de la prochaine échéance électorale, prévue le 12 décembre 2019, à savoir «que le Hirak des millions de citoyens se poursuive avec ses revendications nationales, que l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) s'acquitte véritablement de ses missions de surveillance des élections et de garantie de leur régularité, que le 4ème pouvoir (la presse) rapporte la réalité de la rue dans tous ses détailles, que le peuple signe, le 12 décembre prochain, un élan populaire vers les urnes, et le plus important que l'institution de l'Armée continue son travail pour la sécurisation du processus électoral».

Réagissant aux citoyens opposés à la tenue de l'élection, et sui se sont rassemblés à Lakhdaria (Bouira) et à Bordj Ghedir (Bordj Bou Arreridj), M. Bengrina a déclaré que «la violence verbale engendre la violence physique, et nous ne voulons pas d'un retour aux années de la décennie noir».

Mettant en garde contre l'ingérence étrangère qui guette notre pays, le candidat du Mouvement El-Bina a ajouté «nous ne voulons pas être la Libye, la Syrie ou un quelconque autre pays des victimes de l'ingérence étrangère».

Il a ajouté, dans ce sens, que «ceci ne signifie nullement que nous acceptons l'injustice, la fraude et la répression des libertés, ni que nous sommes contre la démocratie et les droits de l'Homme, mais que nous réclamons notre droit à la liberté et à la démocratie».

Il a précisé, à ce propos, avoir réaffirmé, lors de sa rencontre avec les ambassadeurs d'Allemagne, de Belgique et de Holland, que «nous n'acceptons aucune ingérence dans nos affaires internes».

Certes, il y a les relations diplomatiques et les échanges, mais l'intérêt de l'Algérie prime sur toutes les considérations», rappelant que «le Parlement européen ne s'est pas manifesté lorsque des millions d'Algériens sont sortis exiger le départ de Abdelaziz Bouteflika et contre la corruption».

Exhortant la population de la commune de Berhoum et tous les Algériens à aller aux urnes le 12 décembre prochain pour choisir le président «le plus apte à diriger le pays en cette période, car la transition ne servira pas le pays», saluant la maturité des Algériens quant à l'importance de l'élection présidentielle.