L’approfondissement de la réconciliation nationale

Publié par Kamel Cherif le 02-06-2014, 20h06 | 33

La réussite du  plan d’action du gouvernement, en débat actuellement à l’Assemblée populaire nationale (APN), reste grandement tributaire de l’approfondissement de la réconciliation nationale, laquelle est perçue tel un projet de société. 

Les mesures annoncées par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et prises sur instruction du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, visent à approfondir et ancrer la réconciliation nationale dans la société algérienne. Il faut relever que la réconciliation nationale demeure un des piliers du programme du chef de l’Etat, car sans paix et sans un front interne solide, le développement du pays serait remis en cause.

La levée de l’interdiction de sortie du territoire nationale pour certaines personnes, l’engagement réaffirmé par l’Etat de poursuivre la réconciliation nationale en continuant de tendre la main aux enfants égarés de l’Algérie dénotent de la détermination du Président de la République de semer l’amour et la magnanimité entre les Algériens. Il s’agit aussi de mener une lutte sans merci contre la culture de la haine et de la rancœur, héritée de la décennie noire. 

La réconciliation nationale en Algérie pourrait être comparée à celle initiée par Nelson Mandela en Afrique du Sud pour éradiquer l’apartheid et semer la culture de l’altruisme et de la clémence. 

A la faveur de cette politique, aujourd’hui, l’Afrique du  Sud fait partie des pays émergents. Il en est de même pour l’Algérie qui se fixe comme objectif de parvenir à une économie émergente en 2019, soit au terme du présent quinquennat. Cela passe par le dépassement de certains différends et controverses hérités de la décennie noire, dans la mesure où il serait plus sage de se projeter vers l’avenir et aller de l’avant pour paraphraser le Président de la République.

En insistant sur la réconciliation nationale dans l’application du plan d’action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du Président de la République, il est donc clair que la priorité de la politique de la concorde prime sur tout autre chose. En d’autres termes, le présent quinquennat verra la consécration de la réconciliation nationale dans sa globalité.