Le domaine des activités spatiales relève du monopole de l'État

Publié par Dk News le 28-12-2018, 16h19 | 5

Le domaine des activités spatiales revêt une importance stratégique et relève du monopole exclusif de l'Etat, indique le communiquédu Conseil des ministres, réuni jeudi à Alger.

Le projet de loi adopté, dispose notamment que les activités spatiales "sont du monopole exclusif de l'Etat" et institue également "l'obligation d'immatriculer les objets spatiaux lancés par notre pays", précise un communiqué rendu public à l'issue de la réunion du Conseil des ministres.

Le texte édicte aussi "la responsabilité de l'Etat en cas de dommage découlant des activités spatiales, ainsi que les mesures à prendre en cas de retombée d'objet spatiaux sur le sol national", affirmant que le domaine de l'espace revêt "une importance stratégique" pour le pays.

L'Algérie est signataire de trois traités internationaux imposant des obligations aux Etats par rapport à l'exploration de ce domaine et est désormais "un acteur dans l'espace, avec la création de l'Agence spatiale algérienne (ASAL) ainsi que le lancement de trois satellites d'observation et de communications", note la même source, expliquant que "c'est à ce titre que notre pays entend se doter d'une législation relative aux activités spatiales".

Pour rappel, la mise en place en 2002 de l'ASAL a boosté ce domaine avec le lancement, dans le cadre du programme spatial national 2006-2020, de plusieurs satellites, dont Alcomsat-1, dédié aux télécommunications, mis en orbite en décembre 2017.

L'Algérie compte aussi poursuivre son programme spatial à travers l'élaboration d'études pour la réalisation d’autres satellites de dernière génération dans le cadre d’un nouveau programme spatial national 2020-2040.

Le processus de maîtrise et de développement des outils spatiaux, notamment des algorithmes de traitement d’images et de positionnement permet ainsi à l’Algérie de poursuivre son programme spatial national à l’horizon 2040, et qui prévoit le lancement de plusieurs autres satellites de dernière génération, dont Alcomsat-2 qui sera réalisé exclusivement par des compétences algériennes.