Algérie-UE: TIC: nécessité de la mise à niveau de la formation pour répondre aux besoins du marché

Publié par DK News le 12-12-2018, 17h53 | 3

Le directeur général de l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT), Abdelhakim Bensaoula, a plaidé mercredi à Alger, pour la nécessité de la mise à niveau de la formation dans les télécommunications pour répondre aux besoins du marché, estimant que la ressource humaine nationale est en «déphasage avec la réalité du terrain».

«Le problème majeur qui se pose pour les porteurs de projets dans le secteur des TIC en Algérie réside dans la qualité de la ressource humaine nécessaire pour la concrétisation de ces projets», a expliqué M. Bensaoula, en marge de la clôture du jumelage institutionnel entre l'Algérie et l'Union Européenne (UE), ajoutant qu'il y a un «déphasage» entre les programmes d'étude et la réalité du terrain.

Ainsi, les projets de startups «peinent à se concrétiser faute de ressource humaine, d'où la nécessité de revoir tous les programmes de formation dans les universités ou dans les instituts de formation professionnelle, un des buts recherchés par le jumelage institutionnel entre l'Algérie et UE portant sur l'appui de la mise en place d'un écosystème favorisant le développement des TIC en Algérie», a-t-il ajouté.

Pour le DG de l'ANPT, ce jumelage lancé pour une durée de 24 mois, «a permis d'améliorer le réseau partenarial dans une finalité d'innovation, en vue de renforcer la formation de l'encadrement de la recherche-développement des TIC, revisiter le processus d'incubation et redynamiser le Cyber parc de Sidi Abdellah».

A rappeler que ce jumelage, inscrit dans le cadre du programme d'appui à la mise en £uvre de l'Accord d'association entre l'Algérie et l'UE, a été lancé entre l'ANPT et un consortium européen constitué du ministère allemand de l'économie et de l'énergie en sa qualité de chef de file, et de la fondation française Sophia Antipolis en tant que partenaire junior.

Il a été financé à hauteur de 1 400 000 euros par l'UE et géré par le ministère du Commerce à travers l'Unité de gestion du programme P3A.