Les lois sur les droits de l'Homme instaurées selon "une vision nationale et souveraine"

Publié par DK News le 12-12-2018, 16h22 | 4

Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh a affirmé, mardi à Alger, que les lois sur les droits de l'Homme, promulguées grâce aux réformes décidées par le président de la République, avaient été instaurées selon "une vision nationale et souveraine".

En évoquant ce processus qui demeure long, "il faut reconnaître la sagesse et la clairvoyance dont a fait preuve le président de la République, car grâce à sa grande expérience, l'Algérie a pu asseoir les règles de traitement de ces questions sensibles, selon une vision nationale et souveraine", a déclaré M. Louh devant l'Assemblée populaire nationale (APN), lors de la journée parlementaire consacrée aux droits de l'Homme.

A ce propos, le ministre a fait savoir que cette vision nationale et souveraine "qui évolue et se développe sur une terre algérienne" converge, dans ses principes, avec toutes les tendances positives à travers le monde, mais refuse, en revanche, que "ces principes fondamentaux soient exploités par des milieux étrangers à d'autres fins dont les répercussions sont visibles dans plusieurs pays".

"Les enfants de la patrie qui ont fait face, avec bravoure, à l'injustice, il y a soixante ans, déjoueront toute tentative visant à porter atteinte à l'Algérie, car de par leur nature, même s'ils ont des points de vue différents, ils deviennent un seul homme quand il s'agit du pays, de son unité ou de son destin", a-t-il soutenu.

Dans ce cadre, M. Louh a rappelé les principales étapes franchies par son secteur, à la faveur des profondes réformes initiées ayant permis la consolidation des droits des justiciables, l'humanisation des conditions de détention et le renforcement des moyens de défense, soulignant la promulgation de plusieurs lois dans ce sens dont l'élargissement de la compétence juridictionnelle des tribunaux algériens concernant les crimes commis à l'encontre des algériens à l'étranger, en vue d'assurer leur protection.

Des enquêtes ont été instruites dans 67 affaires d'agressions commises sur des Algériens à l'étranger, dans le cadre de la dynamisation des mécanismes de coopération judiciaire internationale, a-t-il ajouté. Pour sa part, la présidente du CNDH, Fafa Ben Zerrouki a affirmé que la Constitution de 2016 constituait "un bond qualitatif" en matière de promotion et de protection des droits de l'Homme.

La Constitution de 2016 compte 29 articles sur les droits de l'Homme et les principes consacrés dans la déclaration universelle des droits de l'Homme ainsi que les objectifs du développement durable (ODD 2030).