L’envoyé du Pape François, le cardinal Giovanni Angelo Becciu visite la mosquée-pôle Abdelhamid Benbadis

Publié par DK News le 08-12-2018, 17h19 | 15

L’envoyé du Pape François, le cardinal Giovanni Angelo Becciu, Préfet de la Congrégation des causes des saints, a visité samedi en compagnie du ministre des Affaires Religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, la mosquée-pôle Abdelhamid Benbadis d’Oran.

Le cardinal Giovanni Angelo Becciu a visité les différentes parties de cet édifice et lieu de culte. Il a suivi avec attention une séance de lecture des versets du Saint Livre animée par les élèves de l’école coranique de la Mosquée.

Cheikh Mohamed Bendjaber, imam de ce lieu de culte, a également présenté à l’envoyé du souverain pontife les différentes activités qu’abrite la mosquée en tant que pôle de rayonnement cultuel et culturel.

Le cardinal Giovanni Angelo Becciu s’est également entretenu avec plusieurs personnes présentes sur place dont la fille d’un imam, tué lors de la décennie noire.

A cette occasion, l’envoyé du Pape François a exprimé ses remerciements à l’Etat algérien, à sa tête le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour la collaboration dans l’organisation de la cérémonie de béatification des 19 religieux chrétiens, tués lors de la décennie noire.

«C’est un moment fort de l’histoire de notre fraternité et amitié», a-t-il souligné.

De son côté, M. Mohamed Aïssa a estimé que cet événement, prévu dans l’après-midi à la chapelle de Santa Cruz, est «un message de paix qui s’inscrit dans le cadre de la réconciliation nationale».

Arrivé vendredi après-midi à Oran, le représentant du souverain pontife a assisté à la cérémonie de réouverture de la chapelle de Santa Cruz, présidée par le ministre des affaires religieuse et des wakfs.

La réouverture de cette église intervient après une opération de restauration et de réhabilitation à laquelle a contribué l’Etat algérien.

La délégation a procédé aussi à la baptisation de l’esplanade de cette église au nom de «la place du vivre ensemble en paix», a-t-on rappelé.