Ghali appelle le Conseil de sécurité à permettre à la MINURSO de s'acquitter de sa mission

Publié par DK News le 13-10-2018, 16h34 | 24

Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et Secrétaire général du Front Polisario, Brahim  Ghali, a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU, à permettre à la MINURSO (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental) de s'acquitter de sa mission pour laquelle elle a été créée, à savoir l'organisation d'un référendum d'autodétermination pour le peuple sahraoui, réaffirmant la nécessité de mettre un terme aux atermoiements et à l'intransigeance de l'occupant marocain. 

 "Nous lançons un appel au Conseil de sécurité, en vue de permettre à la MINURSO de s'acquitter de la mission pour laquelle elle a été créée, à savoir l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental et la prise de mesures à même de protéger et consacrer le statut juridique du Sahara Occidental ainsi que son intégrité territoriale", a indiqué le président Ghali dans son allocution d'ouverture des festivités commémoratives du 43e anniversaire de l'Unité nationale qui coïncide avec le 12 octobre, cité par l'Agence de presse sahraouie (SPS).  

Le SG du Front Polisario a appelé également à mettre un terme aux tentatives marocaines visant à utiliser la Minurso comme "outil pour légitimer une occupation militaire illégale". 

"La communauté internationale -à travers l'assemblée générale de l'ONU, ses commissions et les résolutions du conseil de sécurité- a exprimé sa détermination à préserver le caractère juridique de la question sahraouie, étant une question de décolonisation qui doit être résolue en permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'indépendance, à l'instar de tous les peuples et des pays colonisés", a ajouté le président sahraoui.

"Il est temps de mettre un terme aux souffrances du peuple sahraoui qui a longuement résisté", a-t-il martelé, appelant encore une fois à mettre fin à l'intransigeance de l'occupant marocain.

Il a été convenu d'un cessez-le-feu pour mettre en œuvre le plan de règlement afro-onusien de 1991 "qui constitue la solution démocratique, signé par les deux parties et adopté en conseil de sécurité", a-t-il ajouté.