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Voyage au cœur du Grand-Sud : Une aventure, des émotions et des rencontres

Publié par Reportage réalisé par notre envoyé spécial Rachid Rachedi le 15-04-2018, 15h25 | 116
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Des paysages à couper le souffle, un patrimoine historique, architecturel et naturel qui témoignent d’une grande opulence civilisationnelle, ajouté à cela, une hospitalité légendaire qui permet aux visiteurs de s’émerger dans la culture et les traditions locales. 

Le Grand Sud, ce vaste territoire d’une richesse inégalable, offre tous les ingrédients nécessaires pour vivre une expérience humaine et émotionnelle hors du commun, qu’il est vivement conseillé de partager en famille ou entre amis, au moins une fois dans sa vie.

C’est dans cet esprit que DK News a pris part à une incroyable aventure initiée par l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), qui vise à identifier le potentiel touristique et économique dans le Sud et promouvoir cette destination par excellence sur le plan local et international. 

kalaa de Beni izeguen : Une cité hors du temps qui inspire la culture Mozabite

La première étape de notre voyage fut la kalaa de Beni izeguen. Entourée d’une grande muraille aux couleurs blanches, cette citadelle, l’une d’une plus belle de la vallée du M’zab, est accessible via une grande porte en bois. Les ruelles qui s’entrecroisent jusqu’à former une toile d’araignée sont pavées de pierres.

Ces dernières permettent d’accéder aux différents quartiers de la ville. Construite au 11e siècle, la Kalaa de Beni Isguen, est classé depuis 1982 au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. En pénétrant à l’intérieur de cette cité millénaire, les personnes étrangères font face à une grande pancarte de bienvenue, écrite en plusieurs langues, qui les invitent à se faire accompagner par un guide pour visiter les lieux.

Sur cette dernière on peut lire : «Beni Isguen, sa palmeraie et ses habitants, vous souhaite la bienvenue, veuillez cependant noter que toutes les visites sont obligatoirement guidée. Aussi êtes-vous priés de vous adresser au bureau de l’Office communal du tourisme».

La cité qui tient à préserver ses traditions qui font sa réputation s’ouvre petit à petit sur le monde extérieur pour permettre aux algériens et aux étrangers de profiter de sa beauté et de l’hospitalité légendaire de ses habitants.

Quelques pas plus loin, on arrive sur une grande place qui donne sur la mosquée. Pour l’occasion, l’association «El Amel pour jeunes» a organisé une exposition-vente de produits issus de l’artisanat local.

Huit participants ont pris part à la première édition de cette manifestation durant laquelle plusieurs métiers étaient représentés (le tapis, la diandrie, la poterie, la récupération des matériaux locaux, etc…).

Dans une démarche visant à promouvoir et préserver le patrimoine culturel de la wilaya, l’association, à travers son programme intitulé «Village du métier» assure des formations qualifiantes aux jeunes de la kalaa dans plusieurs domaines (dinanderie, coiffure, Placoplatre, maçonnerie traditionnelle). «Le but est de motiver la vie au sein du Ksar, restaurer les vieilles bâtisses et offrir aux jeunes un métier qui aura des retombé bénéfique sur toute la communauté.

Au jour d’aujourd’hui, l’association a formé plus de 110 jeunes, tous devenu membres actif de la société», a confié le vice-président de l’association, M. Meknine Youcef, rencontré en marge de l’exposition.  Parmi les stands qui ont suscité un vif intérêt de la part des visiteurs, celui réservé aux habits traditionnels notamment ceux portés lors des cérémonies de mariages.

Les mozabites accordent un grand intérêt à ce rituel fortement marqué par les traditions locales. En effet, le trousseau de la mariée est resté inchangé depuis des siècles. Il est généralement composé d’une robe (Djeba), de la Mlehfa (Elle existe en trois couleurs, blanc, bleu ciel et grenat), du Hayek en laine, de deux tapis ornés de broderie berbères (un grand et un autre de moyenne taille), plusieurs pièces de tissus et des pièces en terre cuite.

Ces présents sont déposés dans un couffin que l’imam inspecte rigoureusement avant de le remettre à la famille de la mariée. Aucun excès ou dépassement n’est toléré.  De son côté le marié offre à son beau-père un costume composé d’une chemise et d’une cape traditionnelle mozabite (Abaya).  Ce dernier doit porter ces vêtements lors de sa visite à sa fille, au troisième jour du mariage.

Le mari porte quant à lui un costume composé de plusieurs pièces dont un pantalon (Saroual). Comme le veut la tradition, l’heureux élu est porté le soir du mariage par deux gardes du corps jusqu’à la chambre nuptiale. 

La dinanderie, un métier en quête d’un nouveau souffle  

Installé entre le stand dédiée au fameux tapis de Ghardaïa et celui réservée aux vêtements traditionnels des Beni M’zab, Ami Amar, l’un des deux derniers dinandiers de la région, termine ses œuvres en manipulant soigneusement des feuilles fines en cuivre rouge et jaune, des fois en étain, en bronze ou bien en argent.

Tous comme son tableau, qui représente l’homme bleu (touareg), Ami Amer, est fier de son métier et tient à le préserver malgré les difficultés rencontrées sur le terrain. Pour éviter que son savoir-faire ne se perde, une formation accélérer d’un mois sera organisée par l’association «El Amel» au profit des jeunes de Ben Izguen.

A deux ans de la retraite, cet artisan qui a consacré sa vie pour l’art pourra transmettre son amour pour la dinanderie a la nouvelle génération qui représente l’avenir de la vallée du M’zab.

La maison traditionnelle des Beni M’zab

Pour répondre à la demande croissante des touristes intrigués par la forme, l’apparence et la composition des maisons Mozabites, la Kalaa de Beni Izguen, a bâti une maison-musée ouverte au public, dans laquelle on reconnais l’architecture, les matériaux et l’ensemble des pièces et éléments qui composent les bâtisses au sein du K’sar.

Ainsi, on retrouve les outils utilisés dans l’irrigation des palmerais, les ustensiles de cuisine, les outils d’éclairage, de couture et de tissage, les objets de décoration (tapis, pièces en terre cuite), les tenus traditionnelles, les armes, etc. 

Ghardaïa le joyau du Sud

La nouvelle de notre arrivée, qui se voulait pourtant discrète, s’est propagée telle une trainée de poudre parmi la population locale. C’est ainsi que les invitations affluèrent de toute part.

Représentants du mouvement associatif, des institutions officielles, et simples citoyens, tous voulaient rencontrer et recevoir les journalistes qui, avant tout, étaient les invités de la perle des oasis. Les visites se succédèrent sur un rythme effréné à travers les différents sites touristiques et pôles de l'artisanat jusqu’à des heures tardives.

La délégation a eu le loisir de découvrir l'emblématique marché de Ghardaïa, régi par un code spécial et contrôlé par les membres de l'assemblée des "Azzabas". La vente aux enchères qui fait la renommée du marché s'ouvre après la prière d'El Asr.  

Le tapis M’zab et ses motifs originaux

Au deuxième jour de notre visite, la délégation a fait un saut au complexe de l’artisanat, situé sur les hauteurs de Bouhraoua. Comme à l’accoutumé, l’accueil était chaleureux et l’ambiance très conviviale. Sur place, nous avons fait la rencontre de Mme Mounira Chehma. Issu d’une famille d’artisans, cette femme, qui cumule une quinzaine d’années d’expérience dans le domaine du tissage, milite pour la sauvegarde et la promotion de cet art traditionnel.

Confectionné à base de laine, le tapis de Ghardaïa, aux motifs très élaborés, connais un succès au niveau local et même sur le plan international. Pour répondre à la demande croissante enregistrée pour ses produits, Mme Chehma, propose une gamme moderne unique en son genre qui répond aux gouts de ses clients algériens mais également étrangers.

Ses œuvres sont ornées de motifs inspirés de la vie quotidienne de la femme ghardaouie (Table, chemin du marché, scorpion, œil de mule, pigeon, graine de grenade). Sa plus grande fierté, est d’avoir créé l’association Nila féminine et culturelle.

Son objectif, sauvegarder et perfectionner l’artisanat du tapis (techniques de tissage, couleurs, motifs), aider les femmes au foyer à trouver une place dans la société en lui permettant de vivre dignement de leur travail et transmettre l’artisanat aux générations futures à travers des formations sur l’histoire et l’origine du tissage. Aujourd’hui, Mme Chehma, fait vivre plus de 250 femmes à travers l’ensemble du territoire de la vallée du M’zab.           


Un Centre d’estampillage pour l’authentification des œuvres tissées

Depuis quelques temps, la wilaya de Ghardaïa s’est dotée d’un Centre régional d’estampillage, dont la mission principale consiste à authentifier et certifier les tapis et autres pièces de tissage artisanales considérées comme trésor local.

Pour décrocher le précieux sésame qui permet à son propriétaire d’exposer ses produits dans les différents manifestations et salons mais également d’exporter vers l’étranger avec un label «Made in Algéria», l’artisan ou le regrouper, doit présenter ses pièces au centre pour faire l’objet d’une série d’examens et de testes afin de déterminer leur origine et leur qualité.

A l’heure actuelle, 30 types de tapis sont répertoriés à travers le territoire national. Leur classement se fait selon le mode de tissage (tissage fin, ou avec des nœuds), les matières premières utilisées (laine, coton), les couleurs, le poids et les motifs. Les experts du centre vérifient également la cimenterie et la finition des pièces qui doivent être exempt de défauts.

Au final, un certificat d’authenticité est remis au propriétaire alors qu’une copie est soigneusement gardé au niveau de l’archive du centre. Toute cette démarche a pour but de préserver le savoir-faire de la région et garantir sa continuité selon les critères définis par la profession. 

Metlili et son glorieux passé révolutionnaire

Située à 40 km au sud de la wilaya de Ghardaïa, la ville de Metlili Chaamba, connu pour son glorieux passé révolutionnaire, nous a accueillis à bras ouverts au niveau de son musée du moudjahid, pour une visite brève mais très riche en histoire et en émotions.

Le moudjahid, Terbagou Bouhafs, qui fut l’un des premiers à répondre à l’appel du 1er Novembre 1954, nous a fait l’honneur d’une visite, durant laquelle il la exposé la contribution de la région pendant la guerre de libération nationale. Parmi les objets présentés, on retrouve des armes, des combinaisons portées par les moudjahidine, des portraits de personnages emblématiques de la guerre d'indépendance, et une guillotine qui témoigne de la barbarie coloniale.  

Les cacahouètes de Sebseb 

Région agricole caractérisée par son excellence, la ville de Sebseb, tire une grande fierté d'un produit qui fait sa renommée à travers tout le pays, les cacahouètes.

Le maire de cette petite commune située à 63 Km au Sud de Gharaïa, M. Abdallah Djekaoua, nous a expliqué que la particularité des arachides de la région, est qu'elles sont pauvres en matières grasses, ce qui fait qu'elles peuvent être consommées sans modération.

Leur secret vient des entrailles de Sebseb. En effet, l'eau de la région procure aux cacahouètes un gout et des caractéristiques particulières. Profitant de notre présence, le maire de cette commune a lancé un appel en direction des investisseurs désirants s'installer dans la région en leur promettant plein d'avantages et de facilitations.

Parmi les premiers à voir répondu à cet appel, l'agence touristique, Haddar Travel. Son propriétaire a bâti dans la région un gite qui a accueilli durant la saison touristique 2017-2018, 2 500 touristes dont 170 étrangers. L'agence propose des sorties dans le désert en quad, à dos de chameaux ou en 4x4.    

Le Vieux Ksar et la Sabkha de Meniaa, la rose du sable

Construit entre le 9e et 10e siècle par les tributs de Beni Hafian descendants des tribus Zenatas, le Vieux Ksar d’El Meniaa, domine la ville et offre une vue panoramique sur les alentours. La ville a donné son nom à ce monument historique qui signifie la forteresse bien défendue. Un autre lieu qui mérite le détour, la Sabkha ou le Lac salé.

Plus de 50 espèces d'oiseaux sédentaires et migrateurs, dont le flamant rose, vivent autour des eaux du lac qui semble surgir tel un mirage au milieu du désert.

Un musée riche en histoire

La ville d'El Menia possède un musée national de la préhistoire, de la géologie et de paléontologie qui abrite plusieurs collections et pièces archéologiques comprenant le crétacé d'El Goléa qui date de la fin de l'ère secondaire, plusieurs fossiles marins (les céphalopodes, ammonites), ainsi que des fossiles de poissons, de crocodiles et de dinosaures. La collection compte également plusieurs centaines d'objets datant de la période paléolithique inférieur, paléolithique moyen, épipaléolithique et néolithique.  

Timimoune, l'oasis rouge

La dernière étape de notre voyage fut la commune de Timimoune, principale ville de la région du Gourara. Limité par la wilaya d'El Bayadh au Nord, le Touat au Sud, Bechar à l'Ouest et Ghardaïa à l'Est, Timimoune, située entre le grand erg occidental et le plateau de Tadmaït, regorge de sites historiques et naturels.

La ville tire son nom, Oasis rouge, de la couleur de sa terre et celle de ses Ksours. La cité est renommée pour ses paysages, son climat, et l'hospitalité de ses habitants.   

Les Ksours de Ighzer et Aghlad

La wilaya d'Adrar compte plus de 410 Kser dont 110 à Timimoune. Celui de Ighzer qui a fait l'objet de notre visite fait face à un lac salé. L'historien et géographe grec, Hérodote, qui a mentionné ce lieu dans ses écrits, a indiqué qu'il était possible de naviguer du Touat jusqu'aux confins du lac Tchad et du fleuve Niger. Le sel du lac, servait compte à lui, de moyen de troc pour les tribus locales.

Ces derniers l'échangèrent contre de l'or, des armes, du cuir, des étoffes et des épices. "Parmi les célébrités qui ont séjournés dans la région, l'écrivain franco-libanais Amin Maalouf, auteur du roman Léon l'Africain.

Ce dernier s'est inspiré de l'histoire et des paysages de la région pour écrire son chef d'œuvre ", nous expliqué notre guide, Bourad Mohamed. Entre 5000 et 6000 touristes étrangers et 40 000 touristes nationaux, rendent visite chaque année aux Ksours et autres monuments historiques du Gourara. Notre visite s'est poursuivie vers le Ksar d'Aghlad.

Ce dernier a fait l'objet d'une restauration par les étudiants de l'École polytechnique d'architecture et d'Urbanisme d'Alger (EPAU). Les travaux ont été financés par le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Aujourd'hui, le ksar, qui est devenu une attraction touristique, sert de vitrine pour les artisans et de lieu de rencontre pour les associations de la région.  

Les foggaras

Les foggaras sont des ouvrages souterrains de grande longueur permettant l'adduction d'eau dans certaines oasis, depuis les plateaux ou les massifs montagneux. Cette technique ancestrale, répondu dans le Sud du pays, sert à irriguer les terres et les palmeraies.

Il permet de relier plusieurs forages par des tunnels souterrains. L'eau qui coule est capté dans un bassin avant d'être répartie de manière équitable. Le Kial, est une personne chargée de répartir l'eau selon un programme préétabli ou justice et rationalité sont les maitres-mots. En plus de leur utilité, les foggaras font l'objet de visites touristiques et spécialisées. Ce système a permis aux populations de survire et à l'agriculture de prospérer de dans un milieu très hostile.         

Le camping touristique Titaouine

De part son architecture néo-soudanais, le camping Titaouine, qui en zénète signifie les yeux, est l'endroit parfait pour se ressourcer et s'imprégner de l'ambiance du désert. Depuis son inauguration en 2015, l'établissement a accueilli quelque 300 pensionnaires.

Ce nombre reste insuffisant par rapport à l'investissement consenti par son propriétaire en l'occurrence M. Laouar Ali, et qui s'élève à plus de 10 milliards de centimes. Avec 30 chambres et plusieurs suites spacieuses, le camping dispose au total d'une capacité d'accueil de 100 lits. Un projet d'extension est même prévu avec la réalisation prochaine de deux piscines, d'une aire de jeux, d’une grande salle de conférence de 600 places et un réfectoire.

Cependant, le propriétaire des lieux a fait part d'une série d'obstacles qui selon lui entravent le développement du tourisme local dont la cherté des prix des billets d'avion (environ 20 000 DA), la pollution des sites touristique à cause de la croissance démographique et l'exode rurale.     
R. R.


Conférence de presse au siège de la chambre de commerce et d'industrie : L’industrie artisanale et les défis de la commercialisation au centre des débats

La délégation de journalistes menée par le président de l’Association nationale des commerçants et artisans a été convié à une conférence de presse au siège de la chambre de commerce et d’industrie du M’zab.

La rencontre qui a été rehaussée par la présence du Président de l’Assemblée populaire communale de Ghardaia M. Fekhar Omar et le chef de mission auprès de la Direction du Tourisme et de l’Artisanat, M. Chamekh Amar, a porté sur l’industrie artisanale et les défis de la commercialisation. 

«Les commerçants entrent en scène»

Lors de son intervention, le président de l’ANCA, a soulevée deux problématiques majeures auxquels font face les artisans de manière récurrente : la disponibilité des matières premières et la commercialisation des produits artisanaux. Pour remédier à cette situation, M. Boulenouar a proposé aux artisans une solution simple qui consiste à les mettre en contact avec les commerçants affiliés à l'association pour vendre et exposer leurs produits à travers l'ensemble des villes du pays.

"Si l’artisan se retrouve impuissant face au premier facteur qui obéit aux aléas des marchés internationaux (certaines matières premières sont importées de l’étranger), il en demeure pas moins qu'il peut faire appel aux commerçants pour écouler ses produits", a souligné le président de l'ANCA.  Pour donner plus de visibilité à cette idée, l’association nationale des commerçants et artisans, a tracé pour l’année 2018, un programme national d’appui à l’artisanat qui repose sur quatre axes principaux : 

l’organisation à partir du mois de mai d’une série d’expositions, de foires spécialisées et de festivals ambulants qui permettent de rapprocher les citoyens du produit artisanal local, encourager les commerçants affilié à l’association à vendre les produits issus de l'artisanat, sur le plan de la formation et de la qualification, l’ANCA a signé une convention avec le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels pour prendre en charge les artisans désirant approfondir leurs connaissances ou obtenir des diplômes de qualification et enfin l’association procédera d’ici le mois de Ramadhan à l’ouverture de plusieurs bureaux à l’étranger, notamment en France, ou une forte demande est exprimée sur les produits artisanaux algériens. 

M. Boulenouar a par ailleurs mis en exergue le rôle des associations de protection des consommateurs dans la promotion de la production artisanale nationale qui, a- t-il dit, n’a rien à envier, notamment sur le plan de la qualité, aux produits proposés par les différents marchés internationaux.

Le secteur de l’artisanat qui compte plus de 350 000 artisans activant dans plus de 35 domaines différents, participe à hauteur de 2% dans le PIB national, ce qui est très faible par rapport aux potentiels dont regorge le pays. 
R.R.

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