Le public Médéen a vibré, mardi soir, au rythme de la musique folklorique hongroise, lors d’une belle prestation de la troupe d’amitié algero-hongroise à la salle de spectacle de l’annexe de l’université Yahia Fares, sise au quartier Msallah.
L’assistance, composée essentiellement de jeunes et de quelques familles, a été gratifiée durant près d’une heure et demi de spectacle d’un florilège de chants, de danses et de musiques hongroises, superbement interprété par les membres de la troupe d’amitié algero-hongroise, conduite par Nagy Janos.
La troupe, qui a opté pour un style léger et des apparitions de courtes durée, a réussi à surmonter le handicape de la langue et capter, dès l’entame du spectacle, l’attention du public qui à plonger rapidement dans l’ambiance très rythmée qui a envahi la salle, réagissant au fur et à mesure que le rythme augmente.
Le spectacle, organisé sous forme d’une suite de mini-spectacles de quelques minutes, retrace deux cent ans d’histoire de la Hongrie avec en toile de fond le combat mené par son héros, Kossus Lajos, dont le parcours et le destin ressemblent à celui de l’Emir Abdelkader.
La troupe d’amitié algero-hongroise a tenu à rendre hommage à ces deux grands hommes à travers ce spectacle, a confié à l’APS Nagy Janos. «Ces deux symboles du nationalisme méritent un tel hommage. Ils continueront de nourrir les relations fortes et solides qui unissent les deux pays», a-t-il relevé, poursuivant : «L’histoire de ces deux héros nationaux vient rappeler la profondeur de ces liens, qui remonte au temps où l’Algérie et la Hongrie constituaient respectivement les portes sud et porte ouest de l’empire ottoman».
Il y avait, en cette soirée de mardi, du chant patriotique, du folklore populaire, des balades et des sérénades, mais aussi, de la danse orientale et tsigane, dont le rythme et la succession ont finis par enflammé le jeune public, ravi de découvrir une autre culture et de nouvelles sonorités.