L'enrichissement et la préservation de la mémoire nationale, une responsabilité collective

Publié par DKNews le 12-01-2018, 17h58 | 13

Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni a affirmé, jeudi à Alger, que l'enrichissement et la préservation de la mémoire nationale étaient une responsabilité collective, plaidant pour la promotion des moyens à même d'encourager les jeunes à s'intéresser davantage à l'histoire.

Intervenant à l'occasion du 159e épisode de l'émission "Rendez-vous avec l'histoire", organisée par le Musée national du Moudjahid à la salle Ibn Zeydoun (Riadh El Feth), animée par des historiens et moudjahidine, M. Zitouni a affirmé que "l'enrichissement et la préservation de la mémoire nationale sont aujourd'hui une responsabilité collective, à laquelle nous devons tous être tous impliqués".

Le ministre a préconisé de "poursuivre la collecte des documents et la matière historique, de même que l'enregistrement et l'authentification des informations", plaidant pour "le renforcement des moyens à même d'encourager les jeunes à s'intéresser davantage à l'histoire".

La préservation de la mémoire de la nation algérienne "est avant tout l'affaire des professeurs, chercheurs, historiens et étudiants et passe par la prise en charge des élèves et générations montantes en vue de former une génération empreinte des valeurs de notre Glorieuse histoire et capable de défendre la mémoire".

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"La récupération des crânes des résistants algériens et des archives nationales auprès de la France est une affaire qui nécessite du temps", a précisé le ministre, faisant état d'"un travail en commun avec le ministère des Affaires étrangères pour satisfaire cette revendication populaire".

M. Zitouni avait annoncé, mardi, qu'une commission technique chargée de la procédure de restitution des crânes des résistants algériens, conservés depuis près de 2 siècles au Musée de l'Homme de Paris, et de leur inhumation en Algérie, était à pied d'oeuvre, ajoutant qu'elle a entamé son travail après la présentation par l'Algérie d'une demande officielle à la France concernant ce dossier.