Santé

Les enfants sont programmés pour détester les légumes verts

Publié par DKnews le 16-09-2017, 15h23 | 67
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Des chercheurs américains ont trouvé une raison originale pour expliquer l’aversion des plus jeunes pour les légumes : c’est leur instinct de survie qui les empêche d’en manger.

Pourquoi les enfants font la moue quand on leur met des légumes verts sous le nez alors qu’ils salivent devant des frites ou des bonbons ? Chacun y va de sa réponse. Pour les uns, c’est purement une question de goût : les aliments doudous sucrés ou salés l’emportent largement devant les courgettes ou haricots verts au goût moins prononcé. Pour les autres, il s’agit bonnement d’une question d’éducation : aimer les légumes, ça s’apprend dès le plus jeune âge.

Le Dr Annie Wertz and Dr Karen Wynn, psychologues à l’Université de Yale, battent en brèche l’une et l’autre de ces thèses pour en apporter une autre, disons plus biologique. En fait, ce n’est pas de leur faute si les enfants répugnent à manger des légumes verts, ils sont conditionnés pour s’en méfier, affirment les deux spécialistes.

En analysant l’attitude de 47 enfants âgés de 8 à 18 mois face à des plantes et des végétaux en plastique, les psychologues se sont aperçus que le contact avec les plantes n’était pas naturel pour les petits. Ils ont montré une grande réticence à les toucher.

Un réflexe défensif

Les spécialistes supposent que cette méfiance est programmée dès la naissance pour protéger les enfants.

"Cette stratégie comportementale mettrait à l’abri les enfants des dangers possibles, en diminuant la possibilité d’ingérer des plantes toxiques ou de se blesser au contact de certaines plantes (poils fins, épines, huiles nocives…)", résument les auteurs, cités par le Daily Mail. Pour baisser cette barrière défensive inconsciente, les chercheurs recommandent une approche pédagogique :

« Cet évitement naturel peut être modifié si on leur explique que telle plante est bonne à manger ou à être utilisée pour autre chose ». Cette stratégie peut être tentée par les parents, mais suffira-t-elle à convaincre les enfants de finir leurs petits pois ? Cela laisse perplexe.

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