Médéa : Travaux de réhabilitation de la Grande mosquée En-Nour

Publié par DKnews le 26-06-2017, 16h36 | 196

La grande mosquée En-Nour de Médéa, premier  lieu de culte musulman bâti dans la région après l’indépendance du pays,  fait l'objet de travaux de réhabilitation visant à remettre "debout" une  bâtisse fragilisée par des fissurations apparues ces derniers temps sur des  pans entiers de la structure.

Les travaux de confortement concernent notamment un des deux principaux  minarets de la mosquée, construite en plein centre-ville de Médéa à  l’emplacement d’une ancienne église, et qui accueillait chaque jour des  milliers de fidèles en plus d'abiter de grands évènements religieux.

Ils ont été entamés, au début du mois de ramadan, sur l’un des deux  minarets de la grande mosquée, inaugurée par le défunt président de la  République, Houari Boumediene, lors de son déplacement dans la région, le  1e juin 1969, en présence de grands érudits de la région, dont Fodhil  Skander et Mustapha Fekhar, initiateurs du projet.

L’opération de confortement intervient suite à l’apparition, en 2015, de  multiples fissurations sur le minaret droit, dues à une déstabilisation de  la structure, a appris l’APS auprès de la direction des Affaires  religieuses, qui supervise les travaux de confortement engagés après une  série d’expertises techniques effectuées par l’organisme de contrôle  technique de la construction (CTC).

Des actions de consolidation du sol d’assise de la structure et sa  périphérie immédiate sont presque achevées, alors que d’autres actions,  destinées à conforter la partie ouest de la mosquée, en l’occurrence  l’entrée principale et le second minaret, seront engagés prochainement  a-t-on indiqué de même source.

L’objectif de ces actions, a-t-on signalé, est de renforcer le minaret  gauche de la mosquée, situé en dessous de la réserve d’eau de ce lieu de  culte, soupçonné d’être à l’origine de des infiltrations d’eau qui ont  fragilisé le sol d’assise du minaret droit.

La même source rappelle que des études géotechniques ont été menées sur  site, durant l’année 2015, par le centre de diagnostic et d’expertises   relevant de l’organisme de contrôle technique de construction (CTC)  d’Alger, en vue d’établir un constat sur l’état de conservation de  l’ouvrage et d’identifier l’origine des fissurations.

Une commission technique, composée de différentes directions, a été  installée, fin 2016, à l’effet de suivre ce dossier et de superviser les  travaux devant être menés sur le site, a-t-on ajouté, assurant que  l’exécution des travaux de confortement fait l’objet d’une attention  particulière des autorités, eu égard à l’histoire de ce lieu de culte et  son importance dans la mémoire collective de la région.