Ouargla : Peines de 3 et 7 ans de prison ferme pour des narcotrafiquants

Publié par DKnews le 02-06-2017, 15h45 | 36

Des peines de trois (3) et sept (7) ans de prison ferme ont été prononcées jeudi, dans deux affaires distinctes, par le tribunal criminel d’Ouargla, à l’encontre de deux narcotrafiquants.

Une peine de trois ans a été prononcée dans la première affaire à l’encontre de A G (61 ans), pour association de malfaiteurs, exportation, transport, et commercialisation de stupéfiants, portant atteinte à la santé morale du peuple algérien, tandis qu’une peine de sept (7) de prison ferme assortie d’une amende de 500.000 DA a été prononcée, dans la seconde affaire, contre S.D (59 ans) pour achat dans un but de revente et transport de produits stupéfiants dans le cadre d’une bande criminelle organisée.

La première affaire remonte, selon l’arrêt de renvoi, au mois de juin 1997 avec la découverte d’un camion (immatriculé dans la wilaya de Constantine) abandonné, avant de prendre la fuite, par ses occupants au niveau du point frontalier de Debdeb (IIlizi) avec à son bord 4,68 quintaux de kif traité dissimulés sous un chargement de couches bébés destiné à l’exportation vers la Libye.

Les investigations déclenchées après que l’un des mis en cause se soit rendu aux services de la gendarmerie nationale pour avoir fait l’objet de menaces de la part d’autres éléments impliqués dans l’affaire, ont permisd’identifier 38 individus impliqués, dont A.G originaire de la wilaya d’El-Oued et qui devait intercepter le camion en Libye.

La seconde affaire remonte au mois d’août 2010, après exploitation d’informations faisant état de l’implication d’un individu S.H dans un réseau transfrontalier de trafic de stupéfiants, avec en sa possession une quantité de 10 kilogrammes de drogue destiné à la vente.

Les aveux de ce dernier ont permis d’identifier une bande criminelle organisée activant dans le trafic de drogue, dont S.D, originaire de Sidi-Khouiled (Ouargla), qui était chargé d’acheminer la drogue (kif traité) des frontières ouest pour la commercialiser à Ouargla et ses environs, et en acheminer une partie vers la wilaya d’Illizi pour la remettre à d’autres personnes chargées eux de l’introduire en Libye.

Le ministère public avait requis une peine de 20 ans de prison ferme pour chacun des deux mis en cause, au regard de la gravité des faits leur étant reprochés.