Forum économique mondial en Jordanie : Appel à assurer un meilleur avenir à la jeunesse arabe

Publié par DKnews le 22-05-2017, 18h57 | 69

Les participants au Forum économique mondial, dont les travaux ont pris fin dimanche dans la région de la Mer Morte en Jordanie, ont souligné la nécessité d'assurer un meilleur avenir à la jeunesse arabe.

«Ce sommet a permis de mettre en exergue le rôle des entreprises leaders dans la région MENA à travers le lancement de l'initiative de 100 startups au Moyen-Orient et Afrique du Nord et de présenter des initiatives importantes dont celle de l'internet pour tous», a indiqué M. Miroslav Dusek, chef de la région MENA, à l'issue des travaux de ce forum.

Parmi les recommandations du forum, figure le lancement d'une nouvelle initiative pour le développement durable dans la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord,» afin que la Jordanie soit un centre principal de soutien au partenariat entre les secteurs public et privé dans les grands projets vitaux», a-t-il ajouté.

En outre, les interventions de la séance de clôture des travaux ont appelé à la nécessité de redonner espoir aux jeunes en réunissant toutes les conditions concourant à leur réussite, ainsi que les aides techniques et financières pour la concrétisation de leurs projets».

Par ailleurs, des jeunes leaders ont salué, pour leur part, la démarche du forum visant à encourager les startups arabes, estimant à cet égard, que cette rencontre était une opportunité pour mettre en exergue les énormes potentialités de la jeunesse arabe dans le domaine de l'industrie des technologies et une occasion pour réaffirmer que ces jeunes ne sont ni moins intelligents ni moins créateurs comparativement à leurs pairs dans le monde développé.

L'Algérie a été représentée à ce forum par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, qui a pris part aux trois rencontres interactives au cours desquelles il a réaffirmé que l'Algérie aspirait à devenir un «grand» centre industriel dans la région et en Afrique, surtout qu'elle passe par une phase de mutation importante dans le secteur de l'investissement et de l'industrie, porteuse de grandes opportunités que nous offrons aux hommes d'affaires présents à ce forum».

Le ministre a indiqué que ses rencontres interactives avec les différents participants aux séances de travail avaient porté sur «la vision prospective de l'Algérie et la pertinence de ses positions face à la situation que connait la région, outre son rôle pionnier, en tant que médiateur crédible dans le règlement des crises et le rétablissement de la paix et la sécurité internationales et de la stabilité dans la région».

Evoquant la transition énergétique, le ministre a affirmé que ce sujet «constitue un défi majeur pour la région, en dépit du fait qu'elle soit le premier fournisseur mondial en matière d'énergies conventionnelles et disposant de plus de la moitié des réserves mondiales en pétrole et gaz».

Pour ce qui est du rôle des réformes dans le développement de l'économie, M. Bouchouareb a indiqué à ce titre que les réformes menées par l'Algérie ces dernières années étaient «impératives et nécessaires», soulignant que la nouvelle constitution avait permis à l'Algérie d'entamer la deuxième génération des réformes tant au plan politique qu'économique.

La Constitution de 2016 «a ancré politiquement une démocratie flexible en Algérie et octroyé une identité spéciale à l'économie nationale à travers de nouvelles lois ayant accompagné d'une manière efficace la croissance économique actuelle notamment la loi sur les investissements à laquelle on avait introduit 22 articles en vue de faciliter les investissements étrangers et locaux», a-t-il jouté.

Dans une déclaration à l'APS en marge du Forum, le ministre de l'Energie et des Mines a fait état de l'intention du directeur général de la société «Procter & Gamble», spécialisée en produits d'hygiène et cosmétiques, Mohamed Samir, d'investir en Algérie, avant de relever que l'homme d'affaires égyptien s'est enquis des conditions d'investissement en Algérie et les lois régissant cette opération dans le cadre de la nouvelle loi sur l'investissement.

Le ministre a dit avoir «rassuré» cet investisseur de la possibilité de travailler en Algérie conformément à la loi algérienne, en s'informant préalablement auprès des autorités compétentes au niveau du ministère de l'Industrie et des Mines et d'autres secteurs sur toutes les procédures relatives à cet investissement, soit dans le cadre d'un partenariat avec des entreprises publiques nationales ou sous forme d'investissement avec un opérateur privé.