Satellites : Un projet de mise en œuvre d’un SIG pour gérer les pêcheries

Publié par DKnews le 07-04-2017, 16h19 | 44

Un projet de mise en £uvre d’un Système  d’Information Géographique (SIG) pour la gestion et le développement des  pêcheries algériennes est en cours d’élaboration, a-t-on appris jeudi du  représentant du ministère de l’agriculture et de la pêche au Conseil  d’Administration de l’Agence Spatiale Algérienne (ASAL).

Dans une déclaration à l’APS, en marge de l’atelier national   Alsat-utilisateurs , ouvert la veille au Centre de développement des  satellites d’Oran, M.  Salah-Bey Aboud, a précisé que l’objectif de cet  instrument est d’arriver à une gestion durable des ressources halieutiques  nationales et ce, par la mise en place et l’application des règles et des  mesures relatives à l’accès et l’exploitation des ressources tout en  préservant le potentiel halieutique.

Au total, 39 ports de pêche et 5 plages d’échouage sont concernés par  cette opération, menée en partenariat avec l’ASAL.

Ce projet fait partie  des cinq actions retenues au titre du Programme spatial national Horizon  2020,  au profit du secteur de la pêche.  Saleh-Bey Aboud, également Directeur du Bureau national des études pour le  développement rural (BNEDER), a rappelé que d’autres programmes de  coopération entre le ministère de l’agriculture et la pêche et l’Agence  spatiale nationale sont à relever, à l’instar de la lutte contre les feux  de forêts, la lutte antiacridienne et la mise en valeur des zones du Sud,  entre autres. 

Sur ce dernier point, Lahcen Wahib Kebir, du Centre des techniques  spatiales (CTS) relevant de l’ASAL, a présenté une étude hydrologique du  bassin de Tindouf, préparée en collaboration avec l’Agence nationale des  ressources hydriques (ANRAH).

A l’aide de l’imagerie satellitaire, une carte des zones potentielles en  eaux souterraines dans ce bassin a été élaborée.

L’utilisation des données  d’observation de la terre comme outil de prospection hydrogéologique  constitue une approche intéressante, par sa capacité de fournir des  informations géologiques de premier plan, notamment sur le plan structural  , a expliqué l’intervenant.

Pour le cas du bassin de Tindouf, l’exploitation des images satellitaires  a mis en évidence plusieurs paramètres clés, intégrés avec les autres  données exogènes pour constituer une base de données géographiques.

La combinaison de ces données par le biais d’un SIG a permis l’élaboration  de la carte de zones potentielles en eaux souterraines , a-t-il souligné.

D’autres interventions ont été présentées principalement sur l’utilisation  de l’outil spatial pour l’estimation des superficies des zones d’épandage  de crues en régions steppiques et le potentiel en images transmises par  Alsat-2  pour l’établissement d’un cadastre forestier, entre autres.