La nécessité de créer des passerelles entre les entreprises et l'université réitérée

Publié par DKNews le 25-11-2016, 18h28 | 73

La nécessité de créer des passerelles entre les entreprises économiques et le secteur de la recherche scientifique, a été réitérée jeudi à Alger, en vue de créer la richesse, d'apporter une plus-value à l'économie nationale et de renforcer l'emploi.

Pour Sabba Mohamed Cherif, inspecteur général au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, il est plus que nécessaire de renforcer les liens entre les universités du pays et le secteur économique pour répondre aux attentes notamment génomiques, commerciales et technologiques du citoyen.

M. Sabba s'exprimait en marge de la tenue de la 2ème édition du Forum national de l'innovation et des perspectives économiques, organisée par la fondation éponyme (FNIPEC).

«Nous sommes obligés d'être en phase avec l'évolution dans le monde, en mobilisant tous les chercheurs pour la prise en charge des besoins de la société. Cela passe par la valorisation de la recherche et de l'innovation», a-t-il soutenu.

Il a indiqué, dans ce sillage, que les entreprises économiques se devaient de consacrer une part de leur budget et de leurs dividendes pour le développement de la recherche scientifique, afin de parvenir à des produits innovants et concurrentiels sur le marché.

De son côté, le recteur de l'Université des sciences et de technologie de Bab Ezzouar (USTHB), Mohamed Saïdi, a relevé qu'il y va de soi que tout produit innové mène vers la performance, donc vers une amélioration de la compétitivité des produits.

Il a ajouté que l'introduction du système LMD à l'université participait justement de la stratégie de répondre aux attentes du milieu socio-économique, pour arriver à créer le développement, la richesse et l'emploi.

M. Saïdi a estimé qu'une entreprise quelconque, pour valoriser son produit, le rendre compétitif et concurrentiel, se doit de l'innover et de l'améliorer avec des caractéristiques originales et une meilleure qualité. «Cela ne peut se faire qu'à partir de la recherche. Il faut aller à la base, en encourageant les jeunes chercheurs porteurs de projets innovants et novateurs», a-t-il plaidé.