Baisse sensible des importations de l'Algérie en carburant entre janvier et septembre 2016

Publié par DKNews le 04-11-2016, 14h17 | 34

Les importations de l'Algérie en carburant se sont élevées à 2,7 millions de tonnes entre janvier et septembre 2016 contre 3,3 millions de tonnes durant la même période en 2015, soit un recul de 18%, a indiqué jeudi le ministre de l'Energie, Noureddine Bouterfa.

Le Groupe Sonatrach "n'a jamais effectué d'opérations de traitement du pétrole brut à l'étranger, se contentant d'importer les produits pétroliers traités et finis dont le coût était moindre", a indiqué M. Bouterfa qui répondait à une question orale lors d'une séance plénière à l'APN sur les méthodes de transformation du brut algérien en produits pétroliers raffinés.

Le ministre a évoqué le recours de certains pays producteurs de pétrole au traitement et au raffinage de leur pétrole brut à l'étranger puis sa transformation et son renvoi au pays d'origine, sous forme de produits pétroliers finis, une opération "pas lucrative pour l'Algérie".

Il a expliqué que le programme national de renforcement des capacités des raffineries permettrait à l'Algérie de couvrir la demande nationale en produits pétroliers notamment en carburant, sans recourir à l'importation à l'horizon 2021.

A une question sur les motifs du retard accusé dans la mise en oeuvre des programmes publics de raccordement aux réseaux d'électricité et de gaz, le ministre a indiqué que le retard accusé était dû à plusieurs raisons dont le refus par plusieurs propriétaires de terrains de l'installation des câbles

d'électricité et des conduites de gaz et l'insuffisance en capacités nationales en matière d'études et de réalisation de ces projets.

Dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, un programme a été tracé en vue d'approvisionner 220.000 logements en électricité et un million de logements en gaz.

La première partie de ce projet a été finalisée, selon le ministre, avec le raccordement de 67.000 logements en électricité, outre 529.000 logements en gaz.

Il a reconnu l'existence de plusieurs problèmes empêchant la poursuite de la mise en oeuvre de ce programme dont le retard accusé dans la définition des zones prioritaires en matière de raccordement et l'insuffisance des capacités d'études et de réalisation nationales.

Pour faire face à ces obstacles, M. Bouterfa a annoncé le lancement de la deuxième partie du programme, en accordant la priorité à la réalisation des projets dont l'étude est déjà finalisée.

Le taux de couverture nationale en électricité et en gaz a atteint 99% pour le raccordement au réseau électrique et 55% de pour le raccordement au réseau du gaz, selon le ministre.