La grève entamée dimanche dernier à l'appel de l'Union nationale des travailleurs des finances (UNTF) a été «partiellement suivie», indiquait hier le ministère des Finances dans un communiqué, en appelant les grévistes au «dialogue» et à «la concertation dans un cadre légal et organisé».
«Le secteur des finances a connu ces derniers jours un mouvement de grève partiellement suivi dans certaines structures implantées au niveau local», relève le ministère en soulignant qu'il «a toujours privilégié la voie du dialogue et de la concertation dans un cadre légal et organisé, favorisant les canaux de la communication institutionnelle».
L'appel à la grève de l'UNTF, affiliée à la SNAPAP, n'a provoqué, selon la même source, qu'une «perturbation de manière éparse du fonctionnement (...) des services».
«Au moment où le secteur des finances déploie des efforts sur plusieurs fronts pour mobiliser l'ensemble des ressources en vue de soutenir et de stabiliser l'économie nationale, certains acteurs s'activent à la démobilisation des fonctionnaires et agents publics», constate le ministère.
Cette grève, ajoute la même source, «intervient à un moment particulier au regard de la conjoncture actuelle qui requiert un engagement et un sens élevé des responsabilités. Elle ne sert ni les intérêts des fonctionnaires ni ceux de l'administration».
«Le ministère des Finances ne ménage aucun effort et reste à l'écoute de l'ensemble de ses fonctionnaires et de ses partenaires sociaux en vue de garantir le service public», a-t-on encore indiqué.