Développement post 2015 : Adoption du communiqué de N’Djamena sur la position commune africaine

Publié par DK News le 28-02-2014, 20h05 | 106

Les travaux de la réunion du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur l’agenda de développement post 2015 ont pris fin hier dans la capitale tchadienne, par l’adoption du communiqué de N’Djamena relatif à la position commune africaine sur l’agenda de développement post 2015. 

Les 10 pays membres du comité se disent convaincus que l’adoption de ce document fournira aux Etats membres de l’UA le cadre approprié, leur permettant de parler d’une seule voix et de coordonner leurs efforts pour réaliser les aspirations des populations africaines au développement socio-économique axé sur une croissance inclusive dans le cadre de l’agenda post 2015. 

Ils ont en outre, mis en exergue le pilier paix et sécurité en soulignant son caractère indissociable avec le développement et invité les pays africains à s’approprier la position commune africaine axée sur les six piliers qui répondent aux aspirations des populations africaines. 
Ces piliers concernent la transformation économique structurelle et la croissance inclusive, la science, technologie et innovation, le développement axé sur l’être humain, la durabilité environnementale et la gestion des ressources naturelles. 

Il s’agit aussi de la gestion des risques de catastrophes naturelles, la paix et la sécurité ainsi que le financement et le partenariat.  Les signataires du document ont exprimé également leur appréciation pour le rôle de coordination joué par a commission de l’UA et pour l’appui technique apporté par le NEPAD, la BAD, le PNUD, et la commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA). 

L'adoption du document relatif à l'agenda de développement post 2015 de l'Afrique intervient suite à la prise de décision par la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de l’UA tenue en mai 2013 de créer un comité de haut niveau des chefs d’Etat et de gouvernement sur l’Agenda de développement post 2015. 

Elle intervient également, à la demande de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, lors de la conférence du 31 janvier 2014 d'Addis Abeba.