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M. Saïd Layachi président du CNASPS invité hier du forum de dknews : Le soutien au Polisario est la conviction pour une cause juste

Publié par Saïd Abjaoui le 22-07-2015, 20h34 | 161
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Retour sur la question sahraouie. L'injustice a trop longtemps duré. L'occupation marocaine a trop duré et cela continue encore. Et pourtant, ce sont les Nations unies qui en sont en charge. C'est la Commission  décolonisation qui traite le dossier.

L'histoire va dans le sens de la décolonisation quels que soient les obstacles.  C'est ce qu'affirme le Dr Saïd Layachi  , président du comité de solidarité avec le peuple sahraoui. Le Dr Saïd Layachi  était hier l'invité du forum de DK News  pour parler  du thème : La société civile algérienne et le conflit au Sahara occidental.  

L'histoire ne va pas à contresens de la logique de décolonisation. Cela fait 40 ans que le Maroc occupe une partie du territoire sahraoui. Ni il n'est arrivé à arracher une résolution onusienne en sa faveur, ni il n'a réussi à se faire reconnaître le statut de puissance  administrante, ni même à faire accepter à l'exportation les produits agricoles en provenance des territoires occupés. 

Il y a un certain nombre de pays qui reconnaissent la République sahraouie démocratique et populaire et ceux là sont répartis à travers le monde, par contre aucun pays, quel qu'il soit ne reconnaît la propriété marocaine sur une quelconque parcelle de territoires sahraouis.

Si on revient sur les démarches marocaines auprès de la cour de justice de la Haye pour voir si les données marocaines pouvaient paraître assez sérieuses pour une prétention à un droit de propriété, la cour avait rejeté les prétentions royales. 

En aucune façon il n'a été démontré que les populations  sahraouies avaient à un quelconque moment de l'histoire fait allégeance au roi. Alors, d'où vient cet acharnement à entrer en possession d'un territoire qui appartient à un autre peuple. 

Le Dr Layachi soutient que la reconnaissance par l'Algérie du droit des Sahraouis à l'autodétermination provient de convictions et d'un traditionnel alignement sur les causes justes, et la cause sahraouie est plus que juste.

L'Algérie n 'est pas partie prenante au conflit puisqu'elle soutient qu'elle fait confiance aux Nations unies. Qu'est ce qui dans la position algérienne fait apparaître celle-ci comme l'autre partie liée au conflit ? 

Le Polisario avait combattu par les armes là la fois la Mauritanie et le Maroc qui s'étaient partagés le territoire sahraoui. La Mauritanie sous la pression militaire du Polisario avait fini par se retirer de la guerre et renoncer à la revendication  sur une partie du territoire sahraoui.

Le Maroc restant tout seul à supporter le poids de la guerre préféra solliciter  un cessez-le-feu. Le Polisario accepta sous une condition, celle que le Maroc accepte l'organisation d'un référendum sous l'égide des Nations unies  et portant sur le droit des Sahraouis à l'autodétermination.

Avant de conclure, le Dr Layachi informa l'assistance que prochainement, c'est à dire les 23 et 24 du mois courant, l'université d'été sahraouie se tiendra à Boumerdès et réunira 450 invités. Des experts feront des conférences qui seront suivies de débats.

Notons que la conférence débat qui a eu lieu au forum de  DKNews a été rehaussée par des personnalités importantes, à savoir son excellence l'ambassadeur de la RASD  en Algérie ; le général major en retraite,  Si Abdelaziz Medjahed ainsi que des anciens moudjahidine du groupe Ali Khodja. 

à retenir ....      

L’ambassadeur de la RASD à Alger salue la position constante de l’Algérie

Intervenant en marge de la conférence sur la société civile algérienne et le conflit au Sahara occidental, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) à Alger M. Brahim Ghali, a salué la position constante de l’Algérie vis-à-vis de la cause sahraouie.

«En dépit des conditions difficiles qu’a traversées le pays durant les trente dernières années, la position de l’Algérie est resté ferme. L’état algérien a toujours soutenu le principe de l'autodétermination du peuple sahraoui» a indiqué M. Ghali. 

De son côté le président du CNASPS Saïd Layachi dira que «la position de l’Algérie est héritée des principes de Novembre. Depuis l’indépendance, l’Algérie a accompagné 17 mouvements de libération en Afrique et dans le monde, il est donc normal qu’on soutienne le peuple sahraoui qui lutte pour une cause juste».

CNASPS : Rompre le «huis clos médiatique» qui entoure la question sahraouie

En plus d’apporter un soutien multiforme à la résistance du peuple sahraoui dans les territoires occupés, le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), met tout en œuvre pour apporter la paix et la justice au Sahara occidental. Les membres du CNASPS, ne manquent aucune occasion pour dénoncer «la spoliation organisée» des ressources naturelles du Sahara occidental.

Avec l’entrée en action du collectif des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui, le CNASPS donnera de la résonance et de la visibilité au conflit dans le Sahara occidental pour ainsi «rompre le huis clos médiatique» qui entoure la question sahraouie.

Toutefois, l’axe principal du CNASPS reste l’autodétermination du Sahara occidental. «Nous allons nous battre pour que le référendum soit organisé le plus rapidement possible tout en relayant les souffrances et les exactions qui sont commises contre le peuple sahraoui», a indiqué le président du CNASPS, M. Saïd Layachi.    

D’après M. Saïd Layachi : «La solidarité des Algériens n’a pas de limite» 

Abordant la situation des réfugiés en Algérie, le président du CNASPS, a précisé que «Les réfugiés sahraouis sont accueillis en tant que frères et non comme des sinistrés» malgré la tragédie qu’ils vivent. En ce sens, M. Layachi a souligné que la solidarité des Algériens ne connaît pas de limite.

«Il n’y a pas de peuple plus généreux et solidaire que les Algériens et ce à tous les niveaux. Depuis trente ans, la stratégie marocaine a consisté à couper les vivres au peuple sahraoui mais cette stratégie ne semble pas fonctionner comme attendu.

Il existe une caisse dédiée au peuple sahraoui au plus haut sommet de l’Etat pour suppléer aux aides humanitaires internationales, sans oublier que les hôpitaux, les écoles et les universités ont toujours été ouvertes pour nos frères sahraouis» a indiqué le président du CNASPS.    
Rachid Rachedi

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