Libye : Les futures négociations pourraient s’y dérouler si la sécurité le permet

Publié par DK News le 29-01-2015, 18h53 | 35

Les futures discussions entre Libyens sur l'avenir politique de leur pays pourraient se dérouler en Libye, si les conditions de sécurité sont "suffisantes", a indiqué hier l'ONU, qui accueille actuellement des négociations à Genève.

"Il y a eu un accord sur le principe de convoquer de futures discussions en Libye, à condition que les conditions logistiques et de sécurité soient suffisantes", a indiqué la Misnul, la force des Nations unies pour la Libye, dans un communiqué, en appelant tous les acteurs à se joindre aux discussions dans un "esprit ouvert et constructif".

Les négociations se poursuivent actuellement au siège de l'ONU à Genève avec une table ronde regroupant des représentants des municipalités, pour discuter de mesures de confiance.

Les acteurs présents à Genève ont également souligné que "les négociations représentent un moment d'espoir et de réconciliation pour les Libyens, et qu'elles ne devaient pas rater l'occasion de résoudre la crise politique et sécuritaire qui secoue le pays".

Mercredi, les délégués avaient expliqué à Bernardino Leon, représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Libye et chef de la Misnul, les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans leur circonscription, notamment "les pénuries dans les services et dans l'alimentation ainsi que l'insécurité" et se sont accordés à "surmonter leurs différences" pour proposer des "idées concrètes pouvant améliorer le quotidien de la population".

Evacuation d'une école américaine après une attaque à la grenade

Une école américaine privée a été évacuée mercredi dans la capitale libyenne Tripoli après une attaque à la grenade, a annoncé un responsable de la sécurité.

«L'école américaine de Tripoli a été évacuée après qu'un inconnu a lancé une grenade qui n'a pas explosé», a déclaré le porte-parole des opérations de sécurité à Tripoli, Issam Al-Naass, cité par l'AFP. L'incident s'est produit au lendemain d'une attaque contre un grand hôtel de Tripoli revendiquée par le groupe autoproclamé Etat islamique (EI/Daech) et qui a fait neuf morts, dont cinq étrangers.

La capitale libyenne est contrôlée par «Fajr Libya», une coalition de milices notamment islamistes, qui a installé un gouvernement parallèle à Tripoli après en avoir chassé le gouvernement reconnu par la communauté internationale.