60e anniversaire du déclenchement de la révolution nationale : Le rôle de l’élite souligné au Forum de la Sûreté nationale

Publié par R.R. le 30-10-2014, 19h28 | 119

A l’occasion de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954, le Forum de la Mémoire de la Sûreté nationale a reçu hier à l’Ecole Supérieure de Police, Ali-Tounsi, à Châteauneuf, l’ancienne ministre, femme de lettres et Moudjahida Mme Zhour Ounissi et le moudjahid et ancien ministre de l'Information, M. Lamine Bechichi, pour une conférence-débat ayant trait sur les grands axes de la révolution, notamment sur le rôle important joué par les hommes de lettres et de culture algériens qui aveint pour mission de mobiliser toutes les énergies autour de la révolution nationale.

Lors de son intervention, Mme Ounissi, a rappelé avec une grande émotion les atrocités et massacres commis par l’armée coloniale française à l’encontre  du peuple algérien qui a payé un lourd tribut, pour arracher son indépendance après 132 ans de colonisation et de destruction.

Pour l’ancienne ministre, parler de la révolution en Algérie revient également à évoquer le rôle de la jeunesse qui a su entretenir la flamme libératrice par sa volonté et son attachement à son identité et aux valeurs nationales.

«Les français avaient tenté par tous les moyens d’effacer l’identité du peuple algérien qui a été réduit en esclavage, déporté en métropole et vers la Nouvelle-Calédonie pour construire des routes, bâtir des ponts et contribuer au développement économique et social de la France.

Cependant, à l’image de leurs frères d’armes, les intellectuelles et les artistes, par leur combat et leurs travaux, ont joué un rôle décisif dans la transmission des valeurs révolutionnaires et la conservation de l’identité nationale» a indiqué Mme Ounissi.

Dans ce sillage, l’ancien ministre de l’Information a souligné le rôle déterminant de l’élite durant la révolution, qui a été prise pour cible des 1830 à cause du danger qu’elle représentée pour le colonisateur.

M. Bechichi qui a fait un tour de l’horizon médiatique de l’époque a révélé qu’entre 1836 et 1954, 99 titres paraissaient en langue arabe et 140 autres en langue française, ce qui d’après lui été un signe de l’importance accordé par le mouvement nationale à la diffusion de la prise de conscience pour renforcer le sentiment d’ nationale.

La fin de la rencontre qui a été marquée par la présence distinguée du ministre des Moudjahidine, M. Tayeb Zitouni, et du général-major Abdelghani Hamel, Directeur général de la Sûreté nationale, a été une occasion pour Honorer les judokas de la Sûreté nationale qui se sont illustrés lors du dernier championnat arabe de Police de Judo qui s’est déroulé en Tunisie.