Explosion dans une centrale hydroélectrique en Italie : Le bilan monte à 6 morts

Publié par DK NEWS le 12-04-2024, 15h24 | 4

Six personnes ont été tuées dans l’explosion  survenue mardi dans une centrale hydroélectrique du nord de l’Italie et une  autre personne reste portée disparue, selon un nouveau bilan diffusé jeudi  soir.  

Les pompiers ont indiqué avoir retrouvé deux nouveaux corps dans les  étages souterrains de la centrale de Bargi située sur les rives de la  retenue d’eau artificielle de Suviana dans la petite commune de Camugnano,  à une cinquantaine de km au sud de Bologne. Un troisième corps a été retrouvé plus tard jeudi, a rapporté dans la  soirée l’agence Ansa.

Une centaine de pompiers, dont 12 plongeurs, sont toujours présents sur  place pour poursuivre les recherches, avaient précisé les pompiers.  Un précédent décompte publié jeudi faisait état de 5 morts et 2 disparus. La centrale est gérée par Enel Green Power, l’unité de production  d’énergie renouvelable du géant italien Enel, qui a mis en place un fonds  de deux millions d’euros en faveur des victimes et leurs proches.

L’entreprise avait expliqué qu’un incendie avait touché l’un des deux  groupes de la centrale du lieu-dit Bargi. «Après enquête, le bassin du  barrage de l’usine de Bargi n’a pas été endommagé et est en sécurité», a  précisé le groupe. La production a été interrompue, mais il n’y a pas eu  d’impact sur l’approvisionnement local ou national. Des «travaux d’amélioration de l’efficacité» était en cours dans la  centrale quand l’explosion s’est produite, selon Enel Green Power.

«Il n’y avait aucun problème de sécurité, c’était une intervention prévue  depuis septembre 2022 (...) pour une mise à jour technique», a expliqué  jeudi le PDG d’Enel Green Power, Salvatore Bernabei, cité par le journal Il  Corriere della Sera. Ces travaux avaient été confiés à trois importantes  entreprises spécialisées: Siemens, ABB et Voith.

Une enquête du parquet de Bologne est en cours et elle examinera, entre  autres, la chaîne des sous-traitants, a précisé le procureur de Bologne,  Giuseppe Amato, devant la presse locale.