Le satellite Queqiao-2 a récemment terminé ses tests de communication en orbite, avec sa plate-forme et ses charges utiles fonctionnant normalement, a déclaré vendredi l'Administration nationale de l'espace de Chine (ANEC).
Les fonctions et les performances du Queqiao-2 répondent aux exigences de la mission, et il peut fournir des services de communication de relais pour la quatrième phase du projet d'exploration lunaire de la Chine et les futures missions d'exploration lunaire de la Chine et d'autres pays, a déclaré l'ANEC, qualifiant la mission Queqiao-2 de succès complet.
Le satellite a réussi un test de communication le 6 avril avec Chang'e-4 qui effectue actuellement une mission d'exploration sur la face cachée de la Lune. Les 8 et 9 avril, il a effectué des tests de communication avec la sonde Chang'e-6 qui doit être lancée. Le Queqiao-2 a été lancé le 20 mars et est entré dans son orbite hautement elliptique cible le 2 avril après une correction à mi-chemin, un freinage près de la Lune et une manœuvre orbitale autour de la Lune.
Russie: lancement réussi de la fusée Angara-A5 après deux reports
La Russie a finalement réussi jeudi le lancement de sa fusée de nouvelle génération Angara-A5 depuis le cosmodrome Vostotchny, dans l'Extrême-Orient russe, après deux reports en deux jours. Le lancement a lieu à 9H00 GMT, selon une retransmission en direct sur le site de Roscosmos, l'agence spatiale russe. Les images montraient la fusée propulser dans les airs et s'élever dans le ciel. "La fusée a fonctionné normalement, l'étage supérieur s'est séparé du troisième étage de la fusée", s'est félicité dans un communiqué l'agence Roscosmos quelques minutes plus tard.
Ce lancement réussi intervient toutefois après deux reports en deux jours, mardi et mercredi, pour des raisons "techniques", avait expliqué Roscosmos, un nouvel accroc pour le programme spatial russe miné par les difficultés. La fusée Angara-A5 est un engin de nouvelle génération développé dans le cadre d'un programme destiné à remplacer les vieillissants lanceurs Proton, dont la technologie remonte aux années 1960.
Ce programme moderne, dont l'idée remonte aux années 1990, a toutefois pris du retard et le calendrier fixé par les autorités russes au moment du premier essai, dès 2014, n'a pas été respecté.