La valorisation des efforts du défunt Cheikh Sidi Hadj Salem Ben Brahim dans
la préservation du référent religieux national a été soulignée par les participants
à une rencontre tenue lundi à Adrar, à l’initiative de l’école coranique éponyme.
Les intervenants, hommes de culte, Cheikhs, enseignants et imams, ont mis en avant, en présence des chargés de mission auprès de la présidence de la République, Mohamed Hassouni, Amine Benmalek, et du président du Haut conseil islamique (HCI), Bouabdallah Ghlamallah lors de cette rencontre, commémorant le 3ème anniversaire de la mort du cheikh connu communément par "Taleb Salem", la nécessaire valorisation des efforts et contribution du défunt cheikh Salem, ex-membre du HCI dans la préservation du référent religieux national.
Evoquant la vie et œuvres du défunt cheikh formateur des centaines de disciples et défenseurs du juste milieu et de la modération, les intervenants ont, ainsi, mis l’accent sur la nécessité de collecter et répertorier les œuvres du défunt cheikh Sidi Hadj Salem Be n Brahim, et leur publication, ainsi que la réhabilitation de son armoire riche en ouvrages à la satisfaction des apprenants et chercheurs.
De même, la création d’un site électronique dédié aux contributions scientifiques du défunt cheikh supervisé par une commission scientifique spécialisée, l’élaboration d’un recueil de biographie scientifique et spirituelle du cheikh et l’étude de sa vie et ses œuvres par les travaux académiques, ont également été soulignées. Décédé en 2019, le défunt Cheikh Sidi Hadj Salem Ben Brahim fut l’un d’éminentes personnalités cultuelles de la région ayant consacré sa vie aux sciences coraniques et l’enseignement des sciences cultuelles dans son école coranique d’Adrar, destination pour de nombreux apprenants et disciples de différentes régions du pays.
Feu Taleb Salem s’est inspiré de son Cheikh, l’érudit défunt Sidi Mohamed Belkebir, puisant de ses conseils et sciences religieuses, a témoigné le chercheur et concerné par les biographies des Oulémas et érudits de la région, le Pr. Ahmed Djâafri, de l’université d’Adrar.
