Le brut de l’Opep termine février au plus haut niveau depuis une année

Publié par DK NEWS le 01-03-2021, 20h04 | 15

Le panier de l’OPEP, constitué de prix de référence de 13 pétroles bruts, dont le Sahara Blend algérien a terminé le mois de février à plus de 64 dollars, soutenu notamment par l'optimisme quant à la reprise de la demande mondiale et les efforts des pays de l'OPEP+ visant à limiter la production pétrolière afin de stabiliser le marché.
Selon les données de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), publiées lundi, "le panier de référence de l'OPEP de treize (13) bruts s'est élevé à 64,37 dollars le baril en fin février, contre 54,41 en fin janvier dernier". Il s’agit de son plus haut niveau depuis une année.
L’ORB s’était établi entre 55 et 65 dollars durant le mois écoulé atteignant son plus haut niveau à 65, 42 dollars. Il avait baissé en début de la crise de la Covid-19 en mars 2020 de 21,61 dollars, ou 38,9%, pour s’établir à 33,92 dollars le baril, ce qui représentait la plus forte baisse mensuelle depuis octobre 2008. Cette progression des prix de brut de l’OPEP intervient dans un contexte de la tendance haussière que connaissent les cours de l’or noir.
Le baril de Brent de la mer d u Nord pour livraison en avril, a clôturé le mois de février en hausse pour le quatrième mois consécutif.
Il avait atteint 66,36 dollars vendredi après avoir progressé à 67,70 dollars jeudi dernier, son plus haut niveau depuis le 8 janvier 2020.
La hausse des prix de l’or noir a été entamée le début du mois de novembre dernier avec les premières annonces des vaccins contre le Covid-19, et s’est poursuivie en raison notamment de lancement des opérations de vaccination dans plusieurs pays, ce qui a donné de l’espoir à une reprise de la demande et possibilité d’une levée progressive des mesures de restriction.
Les prix restent aussi soutenus par les efforts de l’Opep et ses alliés qui tiendront le 4 mars une nouvelle réunion très attendue des acteurs de marché pétrolier.
Ces pays ont décidé en début janvier de reconduire la décision prise en décembre dernier en limitant leur hausse de production à 500.000 barils jours depuis le début de l’année en cours en plus de la baisse volontaire décidée par l’Arabie saoudite, grand producteur mondial et membre important de l’OPEP, de sa production pétrolière.
Dans son dernier rapport mensuel, l'OPEP avait souligné que des évolutions positives sur le front économique, soutenues par des programmes de relance massifs, devraient encourager la demande dans di vers secteurs au second semestre de l'année 2021.
Le rapport avait indiqué également que les bruts de l'OPEP en 2021 seront plus demandés que prévu.
La croissance de cette demande a été révisée à la hausse de 0,3 mbj par rapport au mois précédent pour s'établir à 27,5 mbj.