Les participants à une rencontre d’étude sur "la protection du médecin et de la médecine légale", tenue jeudi au siège de la Cour de justice de la wilaya d’Oum El Bouaghi, ont souligné que la loi de protection des professionnels de la santé "leur a permis d’accomplir leurs tâches avec aisance".
Le procureur de la République près le tribunal d’Ain Beida (Oum El Bouaghi), Abdelatif Lehbiri, a considéré, dans son intervention sur "la protection légale des médecins et staffs médicaux", que la loi de protection des professionnels de la santé parue en 2020 constitue "un acquis pour la République algérienne".
L’ordonnance 20-01 du 30 juillet 2020 a permis, a-t-il ajouté, ‘’aux staffs médicaux, cadres médicaux et professionnels de la santé de travailler avec aisance et d’accomplir leurs tâches convenablement’’.
Il a également souligné que le législateur est intervenu pour protéger tous les professionnels de la santé appartenant aux établissements sanitaires publics et privés contre les agressions susceptibles de les toucher de la part des malades ou leurs acco mpagnateurs.
Imad Triâ, médecin légiste à l’hôpital Ibn Sina du chef-lieu de wilaya, a évoqué les principales tâches du médecin légiste et des difficultés qu’il rencontre dans l’exercice de sa profession et sa relation avec les services judiciaires.
Le juge instructeur près le tribunal d’Oum El Bouaghi, Antar Akik, a présenté une intervention intitulée ‘‘la preuve scientifique et preuve pénale, le rapport d’autopsie’’.
La rencontre a donné lieu à l’adoption de recommandations dont notamment la diffusion des textes de loi sur la protection des professionnels de la santé à travers les divers médias et son impact sur le recul des agressions contre les staffs médicaux.