Quatre chiens renifleurs spécialement dressés ont démontré, au cours d'une conférence de presse qui s'est tenue mardi à l'aéroport international d'Helsinki-Vantaa, leur capacité à détecter le COVID-19 chez l'humain avant même l'apparition des symptômes de la maladie, dans le cadre d'un projet pilote qui doit commencer cette semaine.
Les chiens ont montré aux journalistes tout le processus de détection, qui consiste à donner des échantillons à renifler aux chiens pour leur permettre d'identifier les infections présumées au COVID-19. Lorsque les passagers arrivent au point d'échantillonnage de l'aéroport, ils pénètrent dans une zone spéciale où ils doivent frotter une lingette sur leur peau et la déposer dans un conteneur. Un chien et son maître attendent derrière un mur, où le chien renifle les prélèvements. L'ensemble de la procédure prend environ une minute. Si le résultat est positif, le passager sera dirigé vers un point d'information sanitaire pour y recevoir des instructions supplémentaires.
Pour les passagers, la participation à ce test est actuellement volontaire.
Les passagers et le personnel de l'aéroport peuvent tous demander à passer ce test, qui est sans effort et sans douleur, ont déclaré les responsables.
Les chiens sont par ailleurs capables de détecter le nouveau coronavirus à partir d'échantillons beaucoup plus petits que ceux demandés par les tests PCR habituels. Dans la pratique, on s'attend donc à ce qu'un chien soit capable d'identifier une infection de manière plus précoce que les tests de laboratoire, a déclaré à ce sujet Anna Hielm-Bjorkman, vétérinaire de l'université d'Helsinki.
La phase expérimentale mise en place à l'aéroport d'Helsinki durera quatre mois.
Timo Aronkyto, adjoint au maire de Vantaa, a déclaré à la presse que les chiens commenceraient officiellement leurs "activités" une fois que ce projet pilote aura fait ses preuves.