Santé

Comment gérer les symptômes de la ménopause ?

Publié par DK NEWS le 01-08-2020, 19h10 | 234
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A la ménopause, les ovaires se mettent au repos, la sécrétion d'œstrogènes diminue, après celle de la progestérone. D'où les nouveaux troubles qui s'installent. Heureusement, de nombreux remèdes permettent d'y faire face.
"POUR LA PREMIÈRE FOIS DE MA VIE, JE DORS MAL"
Au moins une femme sur trois se plaint d'insomnie. Le déficit en œstrogènes peut réduire le temps de sommeil et sa qualité (d'ailleurs, certaines dorment mal lors des règles), mais les mauvaises nuits sont souvent dues aux sueurs nocturnes.  « Je suis réveillée d'un coup par une désagréable sensation de chaleur m'obligeant à retirer le drap », témoigne Alice, 53 ans.  « Cela dure un moment, puis j'ai de nouveau froid, je me recouvre et finis par me rendormir. Quand la séquence se répète cinq fois par nuit, je suis épuisée le matin. »
Le traitement classique : la prise d'hormones s'adapte à la chronologie des troubles, en apportant davantage d'œstrogènes en fin de journée.
Le secours des plantes : d'après une étude brésilienne, les isoflavones (phyto-œstrogènes) améliorent la qualité du sommeil, surtout si les prises interviennent le matin et le soir. On les trouve sous forme de compléments alimentaires, comme Femme 24, Ymea Jour & Nuit ou encore Evestrel Jour Nuit.
La solution homéo : quand les problèmes de sommeil sont liés à des troubles de l'humeur (nervosité, émotivité excessive...), il existe un remède adapté : prendre HoméoNormyl, LG Homéo, environ 7,50 € les 3 tubes de 80 granules (en pharmacie).
Astuces en plus :
-Une douche fraîche avant de se coucher apaise. Plonger ses bras dans l'eau froide peut être bénéfique.
-L'exercice physique limite bouffées de chaleur et sueurs nocturnes en améliorant la résistance de l'organisme aux variations de température. Le fait de se dépenser aide à évacuer le stress et procure une « saine fatigue » favorisant l'endormissement, à condition de programmer sa séance avant le dîner.
"JE ME SENS FRAGILE ET PLEURE POUR UN RIEN"
Le déficit en œstrogènes peut induire une baisse de la sérotonine, l'hormone du bien-être. Si l'on dort mal, que les enfants s'en vont et qu'on a peur de vieillir, il n'est pas étonnant de se sentir déprimée.
Le traitement classique : des antidépresseurs, à petites doses, ont une certaine efficacité sur les bouffées de chaleur... Le traitement hormonal de la ménopause agit aussi sur les troubles de l'humeur.
Le secours des plantes : le millepertuis (en vente libre en pharmacie) peut remonter le moral. Les teintures-mères de passiflore, valériane, mélisse, lavande ou aubépine stabilisent l'humeur (1 cuillerée à café dans un peu d'eau matin et soir, durant 1 mois). Ou encore sous forme de complexes associant plusieurs plantes : Tranquital, Spasmine, Omezelis ou Euphytose.
"JE N'EN PEUX PLUS DES BOUFFÉES DE CHALEUR !"
D'où proviennent ces sensations gênantes ? À la ménopause, l'hypothalamus (qui contrôle les glandes du corps) ne « comprend » pas pourquoi les ovaires ne réagissent plus lorsqu'il leur demande de produire des hormones. Perturbé, il se met alors à fonctionner de manière anarchique. Or, c'est aussi une région de l'hypothalamus qui doit réguler la température du corps. Une fonction qui, à son tour, connaît quelques turbulences, d'où l'apparition des bouffées de chaleur, dont le rythme et l'intensité varient considérablement d'une femme à l'autre.
Le traitement classique : le traitement hormonal de la ménopause vient à bout des bouffées les plus intenses et les plus fréquentes, en deux à quatre semaines. Mais il est formellement contre-indiqué en cas d'antécédents de cancer du sein, de problèmes vasculaires veineux ou artériels, de maladie cardiaque, d'hypertension sévère ou de diabète compliqué. Même les femmes qui pourraient le prendre hésitent parfois à y recourir. Un autre médicament est susceptible d'agir sur les bouffées de chaleur : la bêtalactamine (Abufène® ), un acide aminé à base de gluten qui atténue la dilatation des vaisseaux au niveau de la peau. Ses résultats sont inconstants, mais cela vaut la peine d'essayer.
Le secours des plantes : l'action des phyto-œstrogènes est moins spectaculaire que celle des hormones, mais ils réduisent les bouffées de chaleur de moitié chez une femme sur deux. Les isoflavones de soja (Evestrel, Phyto Soya, Sojyam...), les mieux étudiées et les plus utilisées, existent sous différentes formes. La dose maximale conseillée : 1 mg par kilo de poids, soit 60 mg par jour pour une femme de 60 kg. Utiles aussi, les infusions de sauge sclarée, dont l'effet sur les bouffées de chaleur a été reconnu par l'EMA (Agence européenne du médicament).
La solution homéo : l'idéal est de consulter une gynécologue ou un généraliste formés à cette pratique. On peut néanmoins essayer Ignatia 9 CH, à raison de 5 granules au moment des bouffées. Ou encore Acthéane (en pharmacie), dont l'efficacité contre les bouffées de chaleur a été démontrée*.
Astuce en plus : le stress et les émotions fortes favorisent les bouffées de chaleur. À l'inverse, les techniques de relaxation (yoga, massages, respiration profonde, cohérence cardiaque) aident à les calmer.
TRAITEMENT HORMONAL OU PAS ?
Si vous souhaitez en bénéficier, mieux vaut le demander dès le début de votre ménopause. C'est la période où il est le plus bénéfique. Selon une étude récente, cette prise d'hormones limiterait le risque cardiaque lorsqu'on la démarre dans les six années qui suivent la ménopause. Si on attend plus de dix ans, le risque d'infarctus et d'accident vasculaire cérébral augmente, car les parois des vaisseaux sont en moins bon état.
 Si ce n'est pas possible (antécédents de cancer du sein). Les phyto-œstrogènes sont à éviter également. Une solution ? Sérélys, un complément alimentaire. Aprela®, un nouveau traitement, encore en cours d'AMM (autorisation de mise sur le marché) en Europe.  « Un peu moins efficace sur les bouffées de chaleur et la densité osseuse, il pourrait être autorisé aux femmes à risque de cancer du sein », estime le Pr Gompel.
 

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