Une demande de réimplantation de 11 stèles des cadres de la révolution, réalisées au long de la RN 12, à travers les artères de la ville de Tizi-Ouzou, a été introduite auprès des autorités locales, a-t-on appris dimanche des responsables du bureau de wilaya de l'organisation nationale des moudjahidines (ONM).
"Nous avons saisit le wali, à l'occasion de ce 58ème anniversaire de l'indépendance, pour le transfert de ces statues et leur implantation à travers les artères du chef lieu de wilaya portant les noms de ces martyrs" a indiqué à l'APS, Ouali Ait Ahmed, ancien moudjahid et membre du bureau de wilaya de l'ONM.
L'objectif de cette opération, a-t-il expliqué, est de "rendre plus visibles et utiles ces stèles, qui sont un support mémoriel et historique, en les plaçant au centre ville, tandis qu'à leur emplacement actuel, elles n'attirent que très peu de visiteurs, car, pour certains difficile d'accès". Cela permettra, également, a-t-il ajouté, d'assurer "un meilleur entretien de ces stèles qui participent du travail de sauvegarde de la mémoire historique de la wilaya III". Réalisées en 2015, ces statues en bronze à l'effigie de onze colonels et cadres de la révolution originaires de Tizi Ouzou, ont été implantées sur des aires au niveau de certains carrefours et échangeurs routiers longeant la RN 12, aux périphéries Est et Ouest de la ville de Tizi-Ouzou. Elles représentent Abane Ramdane, Aissat Idir, Krim Belkacem, Amirouche Ait Hamouda, Amar Ouamrane, Ali Mellah, Salah Zamoum, Mohand Oulhadj, Saïd Yazourene, Slimane Dhiles et Mohamedi Saïd avec une biographie et un aperçu du parcours révolutionnaire de chacun. Dans le même sillage, une autre demande a été, également, introduite auprès des autorités locales pour effectuer des travaux de restauration à la stèle commémorative des 24 000 chouhada de la wilaya érigée à la sortie Ouest du chef lieu de wilaya, a encore indiqué la même source. Il s'agit, a-t-il précisé de "la réfection des plaques de marbres portant les noms des martyres, dont certaines sont dans un état délabré, et la transcription en grand caractères des noms des martyres de manières à les rendre lisibles".