Situation économique en Algérie Des solutions «possibles» à court terme

Publié par DK NEWS le 27-01-2020, 18h13 | 15

A une question de l’APS, en marge de la célébration de la Journée internationale des Douanes à Tipasa, le ministre délégué a affirmé «la possibilité, pour le gouvernement de redresser la situation économique difficile du pays, dans le court terme, par l'application des 54 engagements du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune».
Il s’agit, a-t-il ajouté, de la prise d’un ensemble de mesures inscrites au titre du Programme du président de la République pour l’édification d’une économie nationale «diversifiée, fondée sur une véritable industrie, l’encouragement des exportations et la réduction des importations, en vue d’un rééquilibrage de la balance commerciale». «Le président de la République a affirmé l’impératif de limiter les importations et d'encourager les exportations en vue d’un rééquilibrage de la balance commerciale, avec la réduction de ce qui peut l’être des besoins en services ayant dépassé les 10 milliards de dollars actuellement», a t-il indiqué Concernant le marché du travail, il a recommandé l’encouragement de la création de startups dans le numérique au profit de différents secteurs, en offrant l’opportunité aux jeunes pour le lancement de millions de jeunes entreprises innovante pour couvrir les besoins du marché, a-t-il dit. Au plan monétaire, le ministre délégué chargé des Statistiques et de la Prospective a signalé que «le gouvernement va £uvrer pour l’activation du rôle de la Bourse d’Alger», au même titre que celui des systèmes fiscal et douanier, tout en protégeant le dinar d’un recul de sa valeur, par le renforcement, a-t-il dit , des réserves en devises, outre l’investissement dans les ressources touristiques et agricoles du pays. Il a, également, recommandé la nécessité de coordination des politiques et de la solidarité gouvernementale, avec une complémentarité dans le secteur des finances, à travers une coordination entre les activités fiscale et douanière, au service de la diversification des taxes et droits, puis le développement du système fiscal, en vue de le délier de sa dépendance à la fiscalité pétrolière. M.Bachir Messaitfa a affirmé l’impératif d’accorder la «priorité à la fiscalité ordinaire, du fait qu’elle est durable, à l’opposé de la fiscalité pétrolière qui est dépendante de la réserve des hydrocarbures et de leurs cours sur les marchés mondiaux», a- t-il assuré.