coopération Le partenariat et la coopération au centre des entretiens entre Rezig et les ambassadeurs saoudien et libanais

Publié par DK NEWS le 24-01-2020, 19h28 | 1

Les moyens de promotion du partenariat et de la  coopération bilatérale ont été, mardi à Alger, au centre des entretiens  entre le ministre du Commerce, Kamel Rezig et les ambassadeurs saoudien et  libanais à Alger, lors de deux audiences distinctes tenues en présence du  ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Aïssa Bekkai, indique un  communiqué du ministère.

Lors de son entretien avec l'ambassadeur saoudien, Abdelaziz Ben Ibrahim  Hamad El-Omairini, M. Rezig a salué les relations bilatérales  «exceptionnelles» qui ne cessent «d'évoluer», en vue de les promouvoir en  véritable partenariat entre les deux parties à même de relever le volume  des échanges commerciaux au service de l'économie des deux pays», ajoute la  même source. Le ministre a appelé les opérateurs économiques saoudiens à tirer profit  du climat des affaires, des avantages préférentiels accordés par l'Algérie  aux partenaires, notamment les pays frères et des facilitations contenues  dans la loi de finances 2020, outres les grands réseaux de distribution. 
M. Rezig a appelé l'ambassadeur saoudien à la nécessité d'approfondir la  coopération économique entre les deux pays, en se focalisant sur  l'investissement direct en Algérie, eu égard à sa position stratégique  notamment après son adhésion officielle à la Zone de libre-échange  continentale africaine (ZLECAf), ce qui est à même de favoriser  l'augmentation du volume des exportations à travers un produit  algéro-saoudien commun destiné à l'exportation aux marchés africain et  asiatique, en premier lieu. 
Pour sa part, l'ambassadeur saoudien a rappelé les accords économiques  conclus entre les deux parties, qui ont permis d'augmenter le volume des  investissements saoudiens en Algérie dans divers domaines.  
Lors de sa rencontre avec l'ambassadeur libanais, Mohamed Hassan, le  ministre du Commerce a mis en avant la nécessité d'approfondir les  relations économiques et commerciales entre les deux pays et de tirer  profit des articles de l'accord de la Grande zone arabe de libre échange  (GZALE), conclu en 2001, en vue d'augmenter le volume des échanges  commerciaux, qui est  «derisoire et n'est pas à la hauteur des aspirations des deux parties et  des relations historiques et politiques unissant les deux pays».  Mettant en exergue le rôle des expertises et compétences libanaises,  particulièrement celles activant à l'étranger dans plusieurs domaines, dont  la distribution, la commercialisation et le marketing, M. Rezig a affirmé  que le marché algérien avait besoin aujourd'hui de développer ces activités  localement, outre la consolidation des investissements libanais en Algérie,  après l'amélioration du climat des affaires, offrant ainsi une opportunité  aux opérateurs libanais pour la création de partenariats  «gagnant-gagnant» au service des économies des deux pays.  Pour sa part, le diplomate libanais a appelé à la nécessité d'échanger les  visites entre les hommes d'affaires des deux pays, à travers l'organisation  de foires économiques pour la promotion des produits, faisant part par la  même, de sa disposition à être un  trait d'union entre les différentes  compétences et hommes d'affaires libanais dans le monde, afin de venir  investir en Algérie.