Oran: Mise en exergue du rôle des médias lors de la glorieuse révolution pour la libération du pays

Publié par DK NEWS le 20-12-2019, 15h28 | 30

Le rôle des médias durant la guerre de libération   nationale dans la dénonciation du colonialisme français et   l'internationalisation de la cause algérienne a été mis en exergue jeudi au   cours d'une conférence organisée jeudi à Oran par le département d’histoire   de l’université  Ahmed Benbella d’Oran 1.

  Les organes de presse durant la glorieuse guerre de libération nationale   avaient dénoncé la barbarie des crimes commis par le colonisateur français   et fait connaître à la l’opinion publique internationale la justesse de la   lutte du peuple algérien pour le recouvrement de sa souveraineté et de   l’indépendance de son pays, ont affirmé les intervenants au cours de la   rencontre sur le rôle des médias durant la glorieuse révolution pour la   libération nationale. 
Fatiha Safer, de l’université d’Oran 1, a souligné, dans son intervention,   que la presse a été l’autre arme de la guerre de libération nationale qui   avait apporté un soutien moral aux combattants, mobilisant les masses et   éclairant l’opinion publique internationale sur la lutte du peuple algérien   contre le colonisateur français.  «La guerre de libération a réussi, au travers de modestes médias, à faire   face aux campagnes de dénigrement menée par le colonisateur français contre   la glorieuse révolution et a dénoncé les crimes odieux perpétrés contre le   peuple algérien», a-t-elle soutenu. 
Pour sa part, Larbi Benazzouz, de l’université Hassiba Ben Bouali de   Chlef, a abordé les pratiques barbares du colonisateur français contre le   peuple algérien, soulignant que «la France coloniale qui prétendait être le   garant des valeurs humanitaires, de l’égalité, de la justice et des droits   de l’homme perpétrait des crimes odieux à l’encontre des Algériens».  Larbi Benazzouz a, au passage, rappelé que la France coloniale exerçait la   censure et contrôlait les médias interdisant d’aborder ses crimes avec la   menace et le chantage de les priver de publicité.  Le contrôle a été exercé sur la presse paraissant en Algérie et en France,   en plus du brouillage sur la radio en Belgique qui traitait des événements   de la guerre de libération.  Les participants ont également suivi une communication sur le comportement   de l'occupant français avec les médias de la guerre de libération nationale   animée par l’universitaire Djamel Kandel de Chlef, qui a soutenu que ces   médias ont pu influer sur l’opinion publique internationale et gagner sa   sympathie et son soutien au sein même de la société européenne et   française.