Audition de la partie civile dans le dossier de l'homme d'affaires Hassan Arbaoui

Publié par Dknews le 08-12-2019, 18h17 | 13

Le Tribunal de Sidi M'hamed (Alger) a auditionné, samedi soir, la partie civile qui s'est constituée dans l'affaire "Kia" et son patron, Hassan Arbaoui, et ce dans le cadre du procès d'anciens responsables et d'hommes d'affaires.

L'homme d'affaire, Hassan Arbaoui est poursuivi pour dilapidation de deniers publics ayant causé des préjudices au Trésor public, estimés à 29 milliards DA, bénéfice du pouvoir et de l'influence des agents de l'Etat concernant l'usine de montage automobile, outre le délit de changement et d'augmentation des prix et le transfert d'argent des revenus criminels.

 Dans ce cadre, la partie civile, représentante du ministère de l'Industrie et des Mines, a appelé à "la nécessité de juger ces personnes corrompues qui ont causé des préjudices considérables à l'économie nationale, dont l'homme d'affaires Arbaoui, qui possède plusieurs biens fonciers et une villa d'une valeur de 60 milliards centimes à Hydra, outre son métier d'importation de véhicules en tant que "concessionnaire" de sept marques.

 "Les projets de cet homme d'affaires devaient contribuer à l'instauration d'une industrie solide, la réalisation du développement, le soutien à l'investissement, et la génération de revenus pour le Trésor public.

 Néanmoins, il a causé des préjudices au Trésor à l'économie nationale", a-t-elle argumenté.

 De son côté, l'ancien représentant de "Kia", l'homme d'affaires Achaibou, partie civile dans l'affaire de montage automobile, a précisé que Hassan Arbaoui "a bénéficié de fonds colossaux qui lui ont été prêtés par les banques sans pour autant générer des bénéfices ou des fonds pour le Trésor public", indiquant qu'il "bénéficiait des avantages et des projets illégaux, ce qui a été à l'origine de la faillite de "Kia" et du licenciement de près de 1700 employés".

 Il a aussi relevé "la nécessité de juger les corrompus en vue de mettre un terme à la dilapidation des deniers publics et de respecter les normes en vigueur en matière de montage de véhicules selon un cahier de charges qui prend en compte les conditions légales, loin de tout favoritisme ou népotisme".