Benflis promet le maintien du logement aidé en plus d'une nouvelle formule

Publié par Dknews le 04-12-2019, 18h32 | 6

Le candidat à l'élection présidentielle du 12 décembre Ali Benflis a promis, mardi depuis Annaba, de maintenir les différentes formules du logement aidé et soutenu par l'Etat en plus de la proposition d'une nouvelle formule.

Animant un meeting au Théâtre régional d'Annaba Azzedine-Medjoubi au 17e jour de la campagne électorale, le candidat du parti Talai El Hourriyet, a promis s'il venait à être élu président de la République, de maintenir les différentes formules du logement aidé et soutenu par l'Etat, avec l'assainissement du fichier national de toutes les manipulations, notamment du logement social en veillant au moyen du contrôle, à priori et a posteriori, à son affectation à ceux qui y ouvrent droit.

Il a proposé également une nouvelle formule de logement gérée par les communes à travers l'affectation et l'aménagement de terrains au profit de tout citoyen souhaitant construire.

Fustigeant le rattachement de la sécurité sociale au ministère du Travail, il a plaidé pour son annexion à la Santé afin que les dépenses soient soumises à un contrôle.

En matière d'industrie pharmaceutique, le candidat Benflis a plaidé pour «un investissement de l'Etat dans ce secteur en partenariat avec les privés et les étrangers pour la production de médicaments localement en vue de réduire la facture d'importation des produits pharmaceutiques et de parvenir à couvrir 80% du marché national en l'espace de cinq (5) ans».

Et afin de faire revenir les médecins algériens de l'étranger, M. Benflis s'est engagé à «réunir toutes les conditions nécessaires au retour de ces compétences» et à «dialoguer avec les médecins résidents au sujet du service civil pour tenter de répondre à leurs préoccupations et les inciter à exercer dans les différentes wilayas du pays».

Déplorant «le désespoir» qui pousse les jeunes à l'émigration clandestine, le prétendant à la magistrature suprême a qualifié le durcissement des peines à l'encontre de ces jeunes de «loi colonialiste».

Après avoir affirmé que «les Harraga n'avaient rien à faire en prison», M. Benflis a promis qu'en cas de victoire il «rouvrira leurs dossiers et leur redonnera espoir à travers l'emploi, logement et l'amélioration du pouvoir d'achat ...».

Par ailleurs, le candidat à la présidentielle a dit n'avoir aucun problème avec ceux qui manifestent dans la rue, mais qu'il avait le droit de s'adresser au peuple dans toutes les wilayas», estimant que «la seule issue à la crise est la présidentielle».

Appelant, à ce propos, «à la raison et à la pondération en cette conjoncture», il a mis en garde contre les «tentatives de division des Algériens».

«Je suis venu pour permettre au peuple de récupérer les fonds pillés», a rassuré le candidat Benflis, s'engageant à mettre fin à la «crise politique en conférant la légitimité aux institutions de l'Etat par le biais d'un président et d'un parlement élus et des assemblées locales qui seront élues après préparation».

Evoquant les affaires locales, le prétendant à la magistrature suprême, a salué la résistance, à travers l'histoire, des citoyens de cette wilaya qui l'a qualifiée de «bastion de patriotisme» et de «lutte contre l'occupation».

Il a fustigé, dans ce sillage, la situation déplorable dans laquelle se trouve cette wilaya qui recèle d'importants potentiels touristiques, agricoles et industriel, une région, a-t-il dit, «marginalisée et dépourvue d'infrastructures à l'instar du métro et du tramway».

Le même candidat a appelé à «la révision de la gestion du complexe d'El Hadjar ainsi que son développement outre la réhabilitation de ses cadres marginalisés, dont certains injustement emprisonnés».

A signaler, que des dizaines de personnes, brandissant l'emblème national et scandant des slogans contre la présidentielle, se sont regroupées au niveau de la placette en face du théâtre encadrées d'un important dispositif sécuritaire.