La Société algérienne de nutrition orthomoléculaire invitée, hier, du Forum de DK News : Quand l’hygiène diététique remplace les médicaments

Publié par Par Sonia Belaidi le 31-05-2014, 20h19 | 607

Le déséquilibre entre les molécules de défense organiques et les toxines du corps, appelées également radicaux libres, conduit à divers pathologies, comme les maladies métaboliques.

Les maladies causées par ce déséquilibre ou stress oxydatif sont nombreuses, comme par exemple le cancer, le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’Alzheimer et Parkinson.

Pour contrer les dégâts du stress oxydatifs et des maladies résultant de ce déséquilibre, des spécialistes en nutrition et médecine orthomoléculaire ont présenté, en première mondiale, au siège du quotidien DK News, un appareil révolutionnaire pouvant mesurer le taux de toxines dans le corps.Cet appareil joue à la fois un rôle préventif et curatif et permet donc de prévenir les maladies et de déterminer si un traitement contre une affection donnée est efficace ou non.

Cet appareil appelé «Paot Skin Technology» mesure le taux de stress oxydatif dans l’organisme humain grâce à une électrode placé sur les tissus biologiques, tels que la peau.Le Dr Ilyès Baghli, président de la Société algérienne de nutrition et de médecine orthomoleculaire (Sanmo) a précisé que la connaissance du taux du stress oxydatif permettait de recourir à la thérapeutique adéquate ou de prendre les dispositions nécessaire afin d’éviter les maladies. 

La médecine orthomoléculaire se propose de soigner les personnes par l'apport optimal de substances naturellement connues de l'organisme, par opposition à l'utilisation de molécules à effets thérapeutiques créées par l'homme.

Rôle de la médecine orthomoleculaire

Le terme «orthomoléculaire», créé en 1968 par Linus Pauling, signifie «molécule correcte» au sens «qui n'est pas étrangère au corps humain, qui est biologiquement correcte», les autres molécules (les principes actifs de la plupart des médicaments) étant vus comme biologiquement incorrects, leur ressemblance chimique à des substances légitimes leur permet d'interagir avec les molécules du corps, mais comme elles ne sont pas identiques aux molécules qu'elles imitent, elles provoquent des dysfonctionnements (les effets secondaires) et leurs effets recherchés relèvent plus de la tricherie chimique que de la suppression des causes de la maladie

Le Dr Smaïl Meziani, directeur de l’institut européen des antioxydants a précisé, en cette occasion, que ce dispositif médical permettrait d’éviter les examens et tests médicaux, parfois inutiles, et dont les conséquences sont nuisibles pour la santé.Il a ajouté que ce même test avait pour objectif de déterminer si un médicament ou une crème cosmétique était efficace ou pas.

De son côté, le chargé de communication de la Sanmo, Tahar Naïli, a souligné que la médecine zrthomoleculaire avait pour rôle de favoriser l’aspect préventif, plutôt que l’aspect curatif.Pour lui la médecine de demain est une médecine axée sur la prévention à travers une alimentation riche et équilibrée et une bonne hygiène de vie. Il a expliqué que la médecine préventive ne se substitue pas à la médecine traditionnelle et allopathique mais avait pour objectif de la compléter.