El Bina soutient les revendications "objectives et nationales" du Hirak

Publié par Dknews le 13-07-2019, 18h24 | 16

Le président du parti "El Bina", Abdelkader Bengrina, a indiqué samedi à Alger que sa formation politique soutenait toutes les revendications "objectives et nationales" du Hirak, mettant en garde contre tout vide constitutionnel susceptible de "provoquer l'effondrement de l'Etat".

Lors de la 5e rencontre régionale des cadres du parti "El Bina", M. Bengrina a salué les objectifs du Hirak qui se poursuit depuis le 22 février 2019 et qui "conduira à l'édification d'une Algérie nouvelle par la génération de l'indépendance", affirmant le soutien de sa formation politique à toutes les revendications "objectives et nationales" du Hirak.

Il a en revanche soutenu que son parti "n'adhèrera à aucune démarche en dehors du cadre constitutionnel", prévenant que "le vide constitutionnel provoquera l'effondrement de l'Etat algérien".

Pour El Bina, la tenue d'une élection présidentielle "dont l'institution militaire veille à assurer la transparence et la régularité est la seule solution pour sortir de la conjoncture que traverse le pays".

Evoquant l'approche proposée récemment par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, pour le règlement de la crise, laquelle prévoit la création d'une instance nationale indépendante pour l'organisation de l'élection, M. Bengrina a estimé qu'"une élection truquée exposera l'Algérie à une véritable débâcle et mettra en péril le concept de citoyenneté qui s'est reconstitué grâce au Hirak pacifique".

Concernant le plébiscite de Slimane Chenine (groupe parlementaire de l'Union Ennahda-Adala-Bina) à la tête de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Bengrina a réfuté les propos colportés par certaines parties sur une présumée "transaction" en la matière, s'étonnant de ce qu'il a qualifié d'"accusations tendancieuses".

Saluant le nationalisme et la compétence du nouveau président de la chambre basse du Parlement, le président du parti "El Bina" a affirmé que Slimane Chenine était "apte à mener le dialogue national escompté car c'est un homme de consensus" en voulant pour preuve son plébiscite à la tête de l'APN par "la majorité des partis représentés au sein de cette institution parlementaire".