FLN et RND apportent leur soutien au mouvement populaire, appellent au dialogue pour édifier une "nouvelle Algérie"

Publié par Dknews le 20-03-2019, 19h10 | 34

Les deux principaux partis politiques au Parlement, le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), ont exprimé leur soutien au mouvement populaire réclamant un changement radical dans la gouvernance du pays, et ont appelé à engager le dialogue dans les plus brefs délais pour construire un nouveau système politique.

Ainsi, le coordinateur de l'instance dirigeante du parti du FLN, Mouad Bouchareb, a déclaré hier que sa formation "soutient pleinement le mouvement populaire de contestation", tout en estimant impératif de "s'asseoir autour d'une même table pour dialoguer et édifier une nouvelle Algérie".

S'exprimant lors de la réunion des secrétaires des mouhafadate du parti, M. Bouchareb a expliqué que ce soutien est motivé par le fait que "les valeurs constantes du parti ont de tout temps eu pour source le peuple, qui a demandé le changement", relevant que ce changement a été "explicitement" évoqué par le président de la République, président du parti, Abdelaziz Bouteflika, qui s'est engagé à "opérer un changement de régime et pour l'avènement d'une nouvelle République".

Affirmant que la souveraineté du peuple a toujours été "la base du système de gouvernance en Algérie", il a souligné la nécessité de d'engager dans un "dialogue unifié afin d'atteindre les objectifs escomptés, conformément à une feuille de route bien définie afin de bâtir une nouvelle Algérie qui ne marginalisera et n'exclura personne".

Lors d'une autre rencontre avec les élus du parti des deux chambre du Parlement, le coordinateur de l'instance dirigeante du FLN a soutenu que le président Bouteflika avait dévoilé la feuille de route pour la "transition démocratique" avant sa candidature à l'élection présidentielle, qui a été reportée.

Etayant ses affirmations, M. Bouchareb a déclaré que les quatre partis de l'Alliance présidentielle ont rencontré certaines formations de l'opposition, qu'il n'a pas citées, et qui ont, a-t-il dit, "pris connaissance et approuvé cette feuille de route".

Il a estimé que l'Algérie est dans une situation requérant "un consensus national et une coordination entre toutes les parties", assurant que le parti du FLN ne s'oppose pas à ce que telle ou telle personnalité indépendante préside la conférence nationale inclusive.