Pétrole: Le panier de l'Opep à plus de 67 dollars le baril

Publié par Dk News le 20-03-2019, 17h53 | 6

Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), s'est accru mardi à 67,25 dollars le baril, contre 66,87 dollars la veille, a indiqué l'Organisation pétrolière mercredi sur son site web.

Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'Opep (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djeno (Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale),Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran),Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).

Le même jour, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a fini à 67,61 dollars à Londres, en hausse de 7 cents par rapport à la clôture de lundi.

A New York, le baril de WTI pour le contrat d'avril a cédé 6 cents à 59,03 dollars.

Les investisseurs continuent d'évaluer les conséquences de la treizième réunion de l'Opep tenue lundi à Bakou(Azerbaïdjan), au sujet du programme de réduction de la production à laquelle s'astreignent les membres de l'organisation pétrolière et ses partenaires.

A cours de cette rencontre, le comité ministériel de suivi Opep et non-Opep (JMMC) a recommandé d'annuler la prochaine réunion des ministres de l'Opep qui devait se tenir en avril et d'attendre la réunion de juin au cours de laquelle une décision sera prise sur l'objectif de production pour la deuxième moitié de 2019.

«Cela veut dire que l'Opep+ va continuer de limiter sa production au moins pendant tout le premier semestre 2019 «, a expliqué Lukman Otunuga, analyste de FXTM.

Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, a par ailleurs affirmé qu'il fallait faire attention à éviter qu'un «surplus de l'offre» ne se développe «dans les semaines et les mois à venir».

En 2018, l'Opep avait adopté une autre stratégie, décidant, en amont de sanctions américaines contre l'Iran, d'assouplir son accord, ce qui avait conduit à une chute des prix au deuxième semestre quand Washington avait accordé des exemptions à certains importateurs.

«Après avoir été surpris en 2018, l'Opep+ va probablement attendre de voir comment évolue la production iranienne, ainsi que celle du Venezuela, avant de toucher à ses objectifs de production», ont estimé les analystes de UBS.

Ils notent également qu'une décision en juin permettra de prendre en compte l'état de la demande mondiale, alors que des incertitudes comme le Brexit et le conflit commercial entre la Chine et les Etats-Unis menacent de peser sur la consommation.